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Syrie: Une explosion à Damas revendiquée par les rebelles
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Syrie: Une explosion à Damas revendiquée par les rebelles
Une bombe a explosé ce mercredi matin près de l''''hôtel où sont logés les membres de la mission d''observation de l''ONU au centre de Damas, un attentat revendiqué par les rebelles de l''Armée syrienne libre qui visait selon eux une réunion de militaires dans un bureau de l''état-major tout proche. Elle a fait trois blessés, a indiqué la télévision d''Etat syrienne
Selon les images diffusées par une autre télévision, la chaîne d''information officielle El Ikhbaria, c''est en fait un camion citerne qui a explosé. Des voitures ont pris feu à la suite de l''explosion que les pompiers tentaient d''éteindre. Des véhicules de la mission de l''ONU étaient visibles sur les lieux.La bombe a explosé près d''un bâtiment de l''état-major général, dans un quartier résidentiel en plein centre de la capitale, a précisé la télévision.
Les rebelles de l''ASL ont revendiqué l''attentat qui visaient, selon eux, une réunion de militaires dans un bureau de l''état-major, a affirmé à l''AFP le commandant Maher al-Nouaïmi, chef du bureau de coordination du commandement de l''ASL en Syrie. Ce nouvel attentat intervient neuf jours après celui qui avait visé le siège de la radio-télévision. Pour rappel : le 18 juillet, quatre hauts responsables de la sécurité, dont le beau-frère du président Bachar al-Assad, avaient été tués dans un attentat à Damas revendiqué par l''Armée syrienne libre (ASL, rebelles).
La zone d''exclusion pas prioritaire, selon Panetta
Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a laissé entendre mardi que le Pentagone ne considérait pas l''instauration d''une zone d''exclusion aérienne en Syrie comme une question "d''une urgence brûlante". La priorité pour les Etats-Unis est de s''assurer de la sécurité des sites abritant des armes chimiques et bactériologiques et de travailler avec leurs alliés à une transition aussi calme que possible en cas de chute de Bachar al Assad, une hypothèse jugée inévitable par des officiels américains.
Le porte-parole de la Maison blanche, Jay Carney, a expliqué que les Etats-Unis faisaient tout leur possible pour "refermer la nasse autour d''Assad par des moyens diplomatiques et financiers grâce aux sanctions et aux pressions internationales". "Vous pouvez vous attendre à ce que nous continuions à accroître cette pression sur Assad et à le priver des fonds dont il a besoin pour mener la guerre contre son propre peuple", a ajouté Carney.
L''instauration d''une zone d''exclusion aérienne sous l''égide de l''Onu s''était révélée une option militaire décisive lors de la révolte en Libye contre le dirigeant Mouammar Kadhafi. Lors d''une audition devant le Congrès en mars, Panetta avait mis en garde contre "les graves dégâts collatéraux" qu''un tel choix pourrait entraîner en Syrie. Panetta faisait valoir que le système syrien de défense aérienne était bien plus sophistiqué que celui dont disposait l''armée de Kadhafi et était installé dans des zones fortement peuplées.
Le chef d''état-major de l''armée américaine, le général Martin Dempsey, a précisé mardi que la Turquie et la Jordanie avaient envisagé de servir de base arrière "dans ce qui pourrait ressembler à une zone d''exclusion aérienne"."Mais nous ne prévoyons rien de manière unilatérale", a-t-il précisé.
Photo : Des véhicules endommagés à Damas après l''explosion d''une bombe le 15 août 2012.
Sources : AFP & Reuters.
 
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