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Taux d’échec aux examens des aspirants médecins: l’inquiétude règne
1 novembre 2013, 09:40
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Taux d’échec aux examens des aspirants médecins: l’inquiétude règne
Tous les six candidats du côté des aspirants dentistes ont échoué. Et sur sept, uniquement deux aspirants médecins ont réussi à l’examen d’entrée. Quatre parmi les recalés ont étudié dans des pays de l’Est. Ce qui inquiète encore plus dans le milieu : ceux qui sont déjà en fonction puisque ces examens n’avaient pas lieu auparavant…
Le taux d’échec à l'examen d'entrée des aspirants médecins et dentistes est alarmant. En effet, sur sept aspirants médecins seulement deux ont réussi l’examen d’entrée permettant d’être enregistré auprès du Medical Council. Le résultat est encore plus affligeant du côté des dentistes : les six candidats ont tous échoué.
Ce qui fait le plus sourciller c’est que parmi les cinq recalés, quatre ont obtenu leur diplôme dans des pays de l’Est. Pourtant, ils sont nombreux déjà, ayant effectué une telle formation, à exercer en tant que médecins dans nos hôpitaux puisque ces examens n’avaient pas lieu avant. Alors que la qualité de la formation des pays de l’Est est remise en question depuis des années…
Parmi les cinq recalés, deux ont obtenu leurs qualifications en Ukraine et deux autres en Roumanie. Le cinquième, qui a raté de justesse la barre des 50 % synonyme de réussite, a fait ses études en Inde. Quant aux deux qui ont réussi l’épreuve, l’un a étudié en Inde, l’autre au Pakistan. Et même, ces derniers ont à peine franchi la barre des 50 %, selon les recoupements de l’express.
«C’est très révélateur. Je n’ai aucun doute que cela confirme le niveau de ceux qui ont fait leurs études dans les pays de l’Est», confie à l’express une source bien informée du Medical Council. Celle-ci estime que désormais «nous aurons de meilleurs médecins dans nos hôpitaux».
Un spécialiste exerçant dans le service de santé public tient également le même discours : «C’est vrai que plusieurs médecins médiocres exercent en ce moment dans nos hôpitaux. Mais on ne peut rien faire, il faut vivre avec…» La seule petite lueur d’espoir : le Continuous Professionnal Development (CPD), lancé officiellement depuis le 1er octobre selon notre source au Medical Council.
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