«Personne ne peut juger sans avoir des faits concrets». C’est ce que soutient le ministre Rajesh Jeetah qui défend bec et ongles Ashok Bakshi, le nouveau directeur de la TEC.  Les détracteurs de ce dernier évoquent, eux, le fait que l’université de Delhi aurait décidé de prendre des mesures disciplinaires contre lui.

A peine arrivé, le nouveau directeur de la Tertiary Education Commission (TEC), Ashok Kumar Bakhshi, suscite déjà la polémique.  Des remous qui s’accentuent depuis qu’il a été rapporté que l’université de Delhi aurait décidé de prendre des mesures disciplinaires contre Ashok Kumar Bakhshi en juillet.  Cette information a été publiée sur le site web de la Society for Values and Ethics in Education. «N’importe qui peut mettre n’importe quoi sur un site», réagit pour sa part le ministre Jeetah, interrogé par l’express.

Malgré tout, une enquête a été initiée au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur. Mais pour Rajesh Jeetah, c’est tout vu : les allégations contre Ashok Kumar Bakhshi, sont infondées.

C’est en septembre dernier que le nouveau directeur de la TEC a été nommé. Rajesh Jeetah explique que ce sont des fonctionnaires qualifiés et haut placés qui ont recruté Ashok Kumar Bakhshi, qui a une «une riche carrière» dans le domaine de l’enseignement supérieur. Personne, martèle-t-il,«ne peut juger sans avoir des faits concrets». Le ministre est d’autant plus remonté qu’il estime que ces allégations pourraient avoir une incidence sur l’image du pays.

Ashok Kumar Bakhshi est officiellement en poste depuis le 17 octobre dernier. Et pour ce dernier qu’importe la polémique, il a déjà des dossiers prioritaires en tête. Dont le lancement d’un nouveau site web, avant le 4 novembre. Ou plus récemment, les Assises de l’enseignement supérieur, qui sont prévues le 31 octobre, à la Cyber Tower, à Ébène.