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Technologies de l’information : Maurice cible les investisseurs délaissant le Moyen Orient

6 juin 2011, 00:00

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Technologies de l’information : Maurice cible les investisseurs délaissant le Moyen Orient

Maurice espère profiter des tensions qui règnent actuellement au Moyen Orient, afin de récupérer les investisseurs de cette région notamment dans le domaine des technologies de l’information.

Est en gestation une conférence d’une durée de deux jours pour attirer tous les potentiels investisseurs. Cette rencontre pourrait se tenir dans les mois à venir, possiblement lors de la première semaine d’octobre.

Plusieurs entreprises internationales ainsi que des délégations africaines constitueront le parterre d’invités. Parmi, l’Inde, la France, l’Angleterre, les USA et plusieurs firmes de consultants. « Cette conférence viendra démontrer que le TIC, peut aujourd’hui être considéré comme un pilier de l’économie, nous avons au courant de ces dernières années prouvé de quoi nous sommes capables dans ce domaine », confie un haut fonctionnaire du ministère des Technologies de l’information.

Les tensions au Moyen Orient permettraient éventuellement à Maurice de récupérer tous les investisseurs qui sont en train de déserter cette région du monde. « L’île Maurice étant bilingue, et jouissant d’une atmosphère sociale et politique stable, nous avons donc l’occasion de nous présenter comme un leader de ce secteur dans toute la zone Afrique », poursuit notre source.

Le ministère des Technologies de l’information ne manquera pas de vanter le secteur BPO, qui, au courant de cette décennie, a complètement révolutionné le pays. « Il est vrai que le BPO a, ces derniers temps, fait face à de virulentes critiques. Mais n’oublions pas que l’installation de ce secteur à Maurice a permis la création de milliers d’emplois », soutient notre interlocuteur.

Ce sera également une occasion pour ce secteur de redorer son blason, en permettant aux chefs d’entreprises du secteur BPO de rencontrer des investisseurs étrangers, « et ainsi cibler d’autres marchés outre que l’Europe, nous avons une main-d’œuvre aussi bien à l’aise en français qu’en anglais », soutient ce même haut fonctionnaire.