Le ministre des Terres et du Logement, Abu Kasenally, se dit disposé à rencontrer l’Association socioculturelle rastafari. Celle-ci souhaite obtenir trois arpents de terre pour aménager un lieu de prières à Chamarel.

L’Association socioculturelle rastafari envisage l’avenir sous un meilleur jour. Cela après que le ministre des Terres et du Logement, Abu Kasenally, eut accepté de rencontrer ses membres.

Lors d’une conférence de presse ce mercredi 25 janvier, José Rose, le président de l’association, a émis le souhait d’avoir une rencontre avec le ministre dans le but d’évoquer le projet de construction d’un Temple Nyabinghi à Chamarel. « Ce temple permettra aux membres de la tribu rastafari d’avoir un endroit propre à eux pour effectuer leurs prières », a-t-il indiqué.

Cependant, José Rose n’a pas manqué de déplorer le manque de considération de ce ministère à l’égard de la communauté rastafari. « Nous avons adressé quatre correspondances à ce ministère, mais il n’y avait pas eu de réaction », a-t-il déploré.

Les membres de l’association expliquent avoir besoin de trois arpents de terre pour concrétiser ce projet qui se fait de plus en plus attendre au sein de la communauté rastafari. « Tous les rastas du monde entier ont droit à un lieu de prière. Pourquoi pas nous ? » s’est demandé José Rose.

Sollicité au téléphone, le ministre Abu Kasenally s’est dit disposé à examiner ce dossier avec les officiers de son ministère. « Je ne vois aucune objection à leur offrir ces terres si jamais mon ministère considère que c’est réalisable », a-t-il fait savoir.

José Rose a aussi indiqué que l’Association socioculturelle rastafari envisage de faire une marche au Morne le 1er février à l’occasion de l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage, « Tous les Mauriciens sont invités, particulièrement les Rastas de l’île », a-t-il conclu.