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Tension à La Tour Koenig : après la colère, les négociations
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Tension à La Tour Koenig : après la colère, les négociations
La situation s’est calmée depuis environ 20 heures à la Tour Koenig. A l’origine de cette montée de tension : des divergences au sein même du groupe. Un camp qui voulait un retour au travail affrontait ceux qui persistaient dans leur mouvement de grève…
Après de violents affrontements aux alentours de l’usine Real Garments, ce mardi 3 septembre, la situation est retournée au calme. Selon nos recoupements d’information, des négociations auraient été entamées avec la direction en vue de trouver une solution face aux mécontentements des ouvriers bangladais quant à leurs conditions de travail.
En fait, la tension est montée d’un cran lorsque deux camps se sont affrontés à l’usine. Certains voulaient reprendre le travail. Ce qui n’était pas du goût d’autres qui voulaient absolument persister dans leur mouvement de grève.
Ils étaient environ 450 ouvriers bangladais réunis dans l’enceinte de l’usine lorsque les affrontements ont eu lieu.
Un peu plus tôt dans la journée, le ministre du Travail, Shakeel Mohamed s’était, lui, montré intransigeant, affirmant qu’on ne pouvait laisser ces ouvriers bangladais menacer la paix industrielle dans le pays et que, s’ils ne se remettaient pas au travail à ce soir, il allait demander que leur permis de travail soit révoqué avec effet immédiat. Et que, dans un tel cas de figure, ils allaient être déportés…
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