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On a testé: le Talking Drums à Bagatelle
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On a testé: le Talking Drums à Bagatelle

Il y a des moments où l’on veut manger de la viande ! On peut supposer que cela remonte loin dans le passé de notre espèce quand, descendus de nos arbres, nous avons intégré la savane et nous sommes convertis à la chasse. Au fil du temps, l’homme a maintenu son goût pour la viande. Nous avons sélectionné le Talking Drums pour en avoir confirmation.
HEURE. Nous étions au restaurant vers 20 heures. C’était la première semaine de la nouvelle année et le restaurant était presque rempli, même si l’on n’y faisait pas la queue comme à côté, chez Nando’s et Ocean Basket. Ne pas avoir à faire le poireau dans la file d’attente, faut dire que cela a aussi été un facteur déterminant de notre choix.
AMBIANCE. Le rez-de-chaussée est spacieux, coiffé d’une mezzanine. Le cadre est assez sympathique, les chaises confortables, les menus cossus et la musique délicieusement rétro. Il n’y pas de nappe, comme on peut le supposer pour un restaurant franchement fast-food, mais c’est propre et c’est l’essentiel.
SERVICE. Nous avons eu droit à l’attention d’une toute nouvelle serveuse dont c’était le deuxième soir et nous nous sommes accordés, ma compagne et moi, pour faire la part des choses et même la guider. Ainsi, suite à la demande d’un Campari orange ananas, notre serveuse est revenue en expliquant qu’au bar on ne faisait que du Campari orange ! Or, c’est une règle de base, il ne faut jamais, si possible, contredire ou décevoir un client qui veut payer, bien au contraire… Le jus d’ananas a finalement été trouvé et servi.
LE REPAS. On propose des salades et des fruits de mer, mais la raison d’être du restaurant, c’est évidemment la viande. Il y a même d’appétissants pork ribs, je reviendrais bien pour les goûter ! Ce soir-là, j’ai choisi un filet d’Angus, cuit à point. Ma compagne, redoutant la dimension du carré d’agneau, s’est contentée de quelques côtes.
Servie avec des frites qui manquent d’un peu de personnalité et une petite salade qui ne paie pas de mine, il fallait vraiment que la viande soit exceptionnelle pour sauver la mise. Et ce fut le cas ! Le boeuf Angus, c’est du vrai de vrai, fondant, goûtu, texture parfaite, cuisson intègre. La viande disparaît rapidement, tailladée par un couteau à steak affûté à souhait et accueillie avec bonheur par des papilles trop longtemps sevrées de viande rouge, cholestérol oblige ! L’agneau fut aussi bien noté. Petit couac : pas de sel et poivre à table, ce qui a valu une petite remontrance à la nouvelle.
VALUE FOR MONEY. La protéine animale coûte cher, c’est confirmé ! Surtout quand on se lance pour ce qu’il y a de meilleur. C’est normal. Du steak-semelle, on peut en avoir à partir de Rs 300, mais pour l’Angus, une portion va chercher près de Rs 1000. Moi je n’ai pas trouvé déraisonnable au motif que c’était le nec plus ultra, mais je concède volontiers qu’un «bol déviré» à moins de Rs 200, cela fait plus de repas… En passant, nous n’aurons vu qu’un drum au Talking Drums…
PROCHAINE VISITE. Je vais tricher avec mon docteur, je le sens, je le sang… Après tout, plus on se rapproche de l’échéance ultime, moins on a de raison de se soucier du cholestérol… Et ne sommes-nous pas, tous, des condamnés à mort ? De toute manière, à quoi aura donc servi le sacrifice de quelques bons repas quand il sera temps de partir ?
La note : 6,5/10
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