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On a testé pour vous – Grosses pluies: eau secours

4 décembre 2013, 11:05

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On a testé pour vous – Grosses pluies: eau secours

 

Mercredi après-midi. J’ai du vague à l’âme. Pour tuer le cafard, mieux que du Baygon, une séance de shopping. Direction Rose-Hill, pour dévaliser les magasins. Ça va faire très malus au bonus. Le ciel allait toutefois sauver mon porte-monnaie de la noyade.

 

Contrairement à la Central Waste of time Authority, il ouvre les vannes. La vache, quel temps de chien ! Les grenouilles de Vacoas avaient encore raison. Ça leur arrive souvent ces temps-ci. C’est le déluge version grand cru. Une vraie galère. Je sens que cette croisière ne va pas m’amuser. A côté, des poules, toutes mouillées, are singing in the rain. Les parapluies se transforment en parachutes. Les imperméables en ont par-dessus la tête.

 

Je rame, je barbote en eaux troubles. Mes pieds se changent en palmes. Révoltées, mes semelles tirent la langue. Elles prennent la parole et m’ordonnent de rentrer. C’est la goutte de trop. Je décide de rebrousser chemin où, au milieu, coule une rivière. Ma virée finit en eau de boudin.

 

En route, les nids-de-poule, que dis-je, d’autruche, ont des allures de fontaines. Qu’est-ce à côté ? Des pirogues ? Des yachts ? Non, des voitures englouties par le trafic. C’est la cata, c’est pas marrant. La radio annonce que des maisons ont pris l’eau. Grâce à nos eauxtorités cons-pétantes, qui font la pluie et le beau temps, on nage encore dans la mélasse.

 

J’ai l’esprit emboué. J’arrive à la maison. Tiens, quelqu’un y a creusé une piscine. A la place de l’appart, un campement pieds dans l’eau. Y’a de l’orage dans l’air, j’enrage. Y’a personne pour leur donner de bons tuyaux, à ces gens qui installent des drains ? Je tempête mais j’essaie de canaliser ma colère et de refouler ce sentiment de dégoût. Une fois à l’intérieur, je file vers la salle de bains pour me débarbouiller. Et là, c’est la douche froide. Le robinet est à sec. Je bous, une vague de colère déferle en moi. Je vais me coucher.

 

La meaurale de l’histoire ? Si la tête froide tu veux garder par temps pluvieux, des nerfs solides tu devras avoir mon vieux.