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On a testé pour vous - Les agences de paris: fancy-fair zougader
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On a testé pour vous - Les agences de paris: fancy-fair zougader
Un samedi après-midi sur la terre ferme. Je gambade à Rose-Hill au bras de mon étalon, à côté du marché. Soudain, au loin, une foule en plein délire, un brouhaha dément. Qu’est-ce ? Un fancy-fair ? Un parc d’attractions ? Non, un bastion pour « zougader ». La fouine qui est en moi ressort.
Dehors, dans le paddock, plusieurs écuries se sont formées. Dans un box, des cracks, naseaux au vent, s’attellent à analyser leur « program lekours ». D’autres font cavalier seul. A l’intérieur de la ruche, c’est le champ de bataille. On trotte, on galope, on saute les obstacles pour arriver jusqu’au guichetier. Puis, on touche son fer à cheval en pendentif, histoire de mettre toutes les chances de son côté. On en fait tout un foin avant de prendre place dans les stalles de départ.
«Ala li ale». Je suis téléportée jusqu’au Champ-de-Mars. Les rétines collées à l’écran, des pseudo-entraîneurs et des apprentis jockeys montent sur leurs grands chevaux. Ils sortent la cravache, hennissent, cambrent la croupe. Au tombeau Malartic, Cheval Fou bascule et tombe de sa selle virtuelle. Il mord la poussière. Va lui falloir un remède de cheval après ça. Au poteau des 1400 mètres, les coudes de Jolly Jumper, un alezan, ont raison de ma queue de cheval. La prochaine fois, je mettrais des oeillères.
La tension monte jusqu’à atteindre l’hypertension. Cheval Fou donne des coups de sabot, sa bourrique a « manz lazle ». Le canasson à trois pattes de Jolly Jumper, un extrême outsider qui n’avait pas la cote, est arrivé 6e dans la 6e course.
De l’autre côté de la piste, Crinière Débridée, toutes dents dehors, est dans tous ses états. De façon peu cavalière, il flatte l’encolure de son ami, un hongre bai-brun. Gageons qu’ils ont remporté leur pari.
Un bon tuyau ? Si des turfistes enragés il t’arrive de croiser, au pas de course je te conseille de t’éloigner.
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