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Textile: L’Etat a sauvé 50% des emplois, annonce le ministre des Finances

7 mars 2009, 01:00

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Le ministre des Finances, Rama Sithanen soutient que l’Etat a déjà sauvé 50 % des emplois du secteur textile mauricien menacé par la crise financière.

«3 500 emplois sont menacés dans le secteur textile par la crise internationale. Nous avons déjà sauvé 1 700 de l’entreprise World Knits. Ce qui a coûté Rs 100 millions. Nous estimons pouvoir sauver 3 000 emplois. Les 475 autres paraissent difficiles à sauver. Quand même nous entreprenons des démarches pour que ces travailleurs puissent être redéployés», déclare le ministre des Finances.

Des Rs 100 millions nécessaires pour sauver World Knits et ses 1 700 employés, Rs 40 millions proviennent du gouvernement, Rs 20 millions des actionnaires et Rs 40 millions des banques qui ont consenti des prêts à des taux préférentiels à cette entreprise.

World Knits a éprouvé des difficultés à la suite de la chute de la livre sterling, des retards dans les paiements de ses clients et d’une réorientation des commandes, entre autres.

Douze entreprises de textile ont fait des demandes d’aides auprès du gouvernement à la suite des incidences de la crise internationale sur leurs activités. Elles ont demandé Rs 300 millions d’aides pour pouvoir survivre.

Le plan de sauvetage pour préserver Maurice et ses entreprises de la crise avait été amorcé en décembre dernier dans un plan anti-récession appelé Stimulus Package.

«Notre priorité est la préservation de l’emploi», insiste le ministre des Finances qui a ajouté que les deux budgets qui arrivent seront axés sur ce thème.

Selon Rama Sithanen, Rs 10 milliards de projets de développement du secteur privé ont été approuvées par l’Etat pour garantir les emplois. L’Etat va également de l’avant avec ses projets de construction et de développement.

Selon Rama Sithanen, si le textile et le tourisme, avec la baisse des taux de remplissage dans ce dernier cas, semblent être affectés par la crise, par contre le secteur financier, qui représente 12 % du PIB, la construction, et le secteur sucre sont en très bonne santé.

Le souci du ministre réside dans le fait que la baisse dans les arrivées des touristes et la baisse du prix du pétrole ont réduit considérablement les revenus de l’Etat en termes de taxe à valeur ajoutée.

Ce qui provoquerait un plus grand déficit budgétaire en raison des capitaux que l’Etat aura à débourser pour financer son plan anti-récession et celui d’anti-perte d’emplois.