Le défi de Marie-Ange Koenig : diriger le «maître». Mettre en scène Henry Favory. Dans le rôle d’un grand-père, «très doux, content d’être en vie mais à qui sa fi lle réclame sa part d’héritage».

Mise en bouche alléchante en attendant d’assister aux représentations de Le grand restaurant, texte de Pierre Palmade adapté au théâtre par Marie-Ange Koenig. Cette pièce humoristique sera à l’affiche les 21, 22 et 23 octobre, à 20 heures, au théâtre Serge Constantin, à Vacoas.

Le propos de cette pièce : la directrice d’un grand restaurant qui gère comme elle peut un personnel caractériel, passe de table en table et assiste à des tranches de vie drôles, absurdes et attachantes.

Marie-Ange Koenig revient à la scène après une coupure de huit ans, pendant laquelle elle s’est consacrée à ses deux enfants. Pour son retour donc, elle a vu les choses en grand et doit gérer 38 personnages – et autant de comédiens. En sus de Henry et Marie France Favory, le public retrouvera Gérard Manuel, Maryse d’Espaignet, Alexandre Koenig, entre autres. Tous des gens avec qui Marie-Ange Koenig a joué – comme avec la troupe Favory et Nu Traverse en 2001 – ou pour qui elle a animé des cours de théâtre.

Son expérience, c’est d’abord trois ans au cours Simon à Paris, de 1991 à 1994. «Pour commencer, j’ai fait une école de Commerce à Paris parce qu’il fallait faire des études», confi e-t-elle. Son diplôme en poche, la Mauricienne se décide alors à faire un stage de théâtre. «J’ai tellement aimé ça que j’y suis restée trois ans».

De retour au pays en 1995, la jeune femme ne reste pas inactive et participe à différentes pièces : Le Dîner de cons (1996), Le Père Noël est une ordure (1998), On purge bébé (1998) sous la direction de Philippe Houbert.

Pour renouer avec la scène, Marie-Ange Koenig jouera dans la pièce et la mettra en scène. Un passage «par la force des choses». Mais pour une bonne cause car les recettes seront versées à Link to life.