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Trafic de Bois de Rose : La Commission anti corruption malgache sollicite, en vain, l’ICAC

23 août 2011, 00:00

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Trafic de Bois de Rose : La Commission anti corruption malgache sollicite, en vain, l’ICAC

Le Bureau indépendant de lutte anti-corruption (Bianco) a demandé à l’Independent Commission Against Corruption de l’aider à identifier les responsables du trafic de bois de rose. L’organisme malgache s’intéresse aux allégations concernant un élu mauricien.

L’affaire remonte au 20 juin dernier. Six conteneurs de bois de rose interdit d’exportation étaient en transit à Port-Louis à destination de la Chine. Le gouvernement de la Grande Ile ne tarde pas à ouvrir une enquête. C’est un politicien malgache, président du groupe parlementaire au sein du Congrès des jeunes parlementaires, qui en fait les frais. Il est d’ailleurs arrêté comme huit autres personnalités soupçonnées d’être impliquées dans l’affaire.

Afin d’identifier un parlementaire mauricien éventuellement impliqué dans ce trafic, le directeur territorial du Bianco à Tana, Lamina Bototsaradia, a décidé de faire appel aux compétences de la Commission anti corruption à Maurice, en vertu d’un accord de partenariat entre les deux institutions.

Toutefois dans une déclaration sur les antennes de Radio One, le directeur du Bianco laisse entendre que l’ICAC n’a toujours pas répondu à son appel.

La Commission anti corruption malgache se dit cependant déterminée à démanteler ce réseau lucratif de trafic de bois de rose. En effet selon le rapport de Global Witness, une Ong américaine, l’enjeu financier de ce trafic tourne autour de $ 800 000 par jour.

Lamina Bototsaradia indique, pour sa part, que l’implication de politiciens dans le trafic de Bois de Rose n’est pas un obstacle insurmontable, précisant que le Bianco ne fait pas de distinction dans ses enquêtes.

Thierry Laurent/Batrice Bauda