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Transport en commun: le service Blue Line disparaît

18 novembre 2013, 07:41

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Transport en commun: le service Blue Line disparaît

Faire oublier les épisodes traumatisants. Et alors que le Blue Line est synonyme de peur et de tristesse, selon le nouveau Chairman de la CNT, il devrait disparaître. Il sera remplacé par un service premium, indique Pratap Dave Udhin. Les bus de la compagnie devraient également arborer de nouvelles couleurs.

 
Blue Line. Un nom qui symbolise, de l’aveu même du Chairman de la Compagnie nationale de transport (CNT), le traumatisme vécu après l’accident survenu à Sorèze le 3 mai dernier. Ce service devrait ainsi disparaître. «Il laissera la place à un service premium d’un nouveau genre», indique Pratap Dave Udhin, dont la nomination vient d être avalisée par le Conseil des ministres.
 
Un rebranding est, en fait, prévu à la CNT. Le nouveau Chairman souhaite une nouvelle image pour les bus afin, dit-il, de rétablir la confiance «sérieusement entamée» entre les voyageurs et la compagnie. Ses bus arboreront de nouvelles couleurs, rappelant le moins possible les épisodes traumatisants de son histoire. «Le bleu restera dominant. Mais il faudra un savant mélange de couleurs visuellement agréables. Le design actuel est synonyme de peur et de tristesse», souligne Pratap Dave Udhin.
 
Le nouveau Chairman se met d’ailleurs au travail dès ce matin, lundi 18 novembre. Après une première rencontre avec le top management dans la matinée, deux réunions sont prévues avec les employés de Bonne-Terre et du dépôt de Remy Ollier. Il poursuivra ses rencontres avec les employés de quatre autres dépôts, mardi et mercredi, avant de présider son premier conseil d’administration en fin de semaine.
 
Pratap Dave Udhin va également s’attaquer à un dossier épineux : le renouvellement de la flotte de véhicules de la CNT. Et il compte bien mettre un terme à la politique de bus standard pour toutes les routes. Les 100 bus semi-low floor qui seront achetés cette année seront évalués sur la base des besoins de la région qu’ils desserviront. Un projet pour lequel l’hôtel du gouvernement a déjà prévu une subvention à hauteur de Rs 100 millions, pour une facture qui pourrait avoisiner un demi milliard de roupies.
 
«Toutes les routes ne requièrent pas les mêmes qualités techniques. Sur une route où il n’y a pratiquement pas de dénivelé, il n’y a pas besoin d’énormes capacités motrices», explique Pratap Dave Udhin. «Ce qui rendent l’investissement et les frais d’opération moins onéreux. Donc, s’il faut faire appel à plusieurs fournisseurs et marques, nous le ferons à partir du moment où le service sera amélioré», ajoute-t-il.