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Triplé historique pour l’Espagne, fiasco total pour les Pays-Bas

2 juillet 2012, 00:00

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Triplé historique pour l’Espagne, fiasco total pour les Pays-Bas

L’Espagne  est entrée dimanche soir au Panthéon du football. Un détonnant triplé Euro-Mondial-Euro. Historique avec un grand H. Notre collège du SO FOOT.com dresse un bilan de cette compétition qui avait débuté le 8 juin dernier. Extraits.

Lors de la finale, dimanche soir, l’Espagne a  dégagé une impression de facilité épatante, laissant penser qu’elle n’a joué qu’à 30% tout au long de la compétition. Pour l’Espagne, cet Euro a également été l’occasion de prouver que les tensions entrevues entre Catalans et Madrilènes tout au long de la saison n’empêchent rien. Ils ont tous su briller au bon moment. Xabi Alonso contre la France, quand Xavi et Iniesta n’y étaient pas forcément, Xavi dimanche, et Casillas et Ramos pendant toute la compétition. Les deux madrilènes ont tenu la maison espagnole sur leurs épaules, tranquillement. Le rendez-vous est déjà pris pour 2014.

L’Italie, un beau dauphin

L’humiliation subie dimanche  ne doit en aucun cas remettre en cause les avancées considérables de Cesare Prandelli et de ses joueurs. D’abord, parce que personne n’attendait l’Italie à ce stade de la compétition. Ensuite, parce que personne ne pensait que (la finale exceptée, évidemment), la Nazionale pourrait pratiquer un jeu aussi séduisant.

L’aventure de la Nazionale est aussi et surtout une aventure humaine et raconte la réussite d’un Cesare Prandelli souvent contesté. Une réussite qui, comme beaucoup de choses a été contrecarrée ce dimanche 1er juillet,  mais qui ne doit en rien être négligée.

L’Allemagne de la lose

Favoris légitime de la compétition aux côtés de l’Espagne, les Allemands ont tout écrasé sur leur passage avant de plier face à l’Italie. Neuf points sur neuf possibles au premier tour dans la « poule de la mort », et une impression de sérénité dégagée au fil des rencontres. Sauf qu’à trop se concentrer sur les aptitudes offensives des joueurs de Joachim Löw, on en a oublié les errements défensifs.

Déjà en galère face à la Grèce et à Giorgios Samaras en quart de finale, l’arrière-garde allemande a plié sous les assauts de Mario Balotelli en demi-finale. Des jolis buts certes, mais tous deux inscrits sur des fautes défensives grossières.

Le fiasco batave

Sans conteste le fiasco de l’Euro. Une pile de noms qui faisait rêver mais qui a grandement déçu. Aujourd’hui, le navire batave nage avec les poissons. Aucune identité de jeu, un côté « chacun pour sa gueule » et surtout, une défense indigne d’une grande nation du football. Voilà la trace qu’auront laissée les Sneijder, Van Persie, Huntelaar et compagnie. En 2014, ils auront tous 30 ans. Espérons que ça change quelque chose…

Pas mal, le Portugal

En atteignant les demi-finales de manière plus que logique, le Portugal a prouvé qu’il était l’un des costauds d''''Europe. Solides derrière, où Pepe et Alves ont parfaitement tenu la baraque pendant que Rui Patricio épatait, les Lusitaniens ont pu, à l’aide d’un milieu de terrain solidaire et des artistes Nani et Ronaldo, emmerder l’Europe du foot.

En témoigne cette élimination face à l’Espagne qui aurait pu prendre une autre tournure, sans une barre transversale ou une passe à contretemps de Raul Meireles. En somme, une bonne compétition pour les Portugais avant 2014.

Source : SoFoot.com

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