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Tuée et découpée au grinder : Deepa laisse un fils à l’avenir incertain
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Tuée et découpée au grinder : Deepa laisse un fils à l’avenir incertain
Jayanta Ramlochun, 61 ans, ne peut retenir ses larmes en pensant à sa fille Deepa. Dimanche dernier, elle a dû procéder aux derniers rites sur le corps de cette dernière découvert, la veille, au fond d’un ravin surplombant la montagne des Trois-Mamelles. Dans sa petite case à Holyrood, la garde-malade se console d’avoir permis à la police d’élucider ce crime grâce à sa déposition le 9 janvier, mais elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter de l’avenir de son petit-fils Kissen, âgé de 12 ans.
Le petit n’a plus de mère et son père, Ashish Takoordyal, 36 ans, devrait passer au moins deux décennies derrière les barreaux pour avoir assassiné celle-ci. Depuis les funérailles, le collégien est trimballé chez ses différents proches, personne ne s’étant décidé à prendre sa responsabilité. Sans encadrement, elle craint qu’il ne tourne mal.
«Je ne peux que le garder le temps des vacances scolaires», se désole Jayanta. Kissen se trouve chez un oncle paternel et la sexagénaire craint qu’il ne se retrouve dans la maison où sa mère a été tuée, ce qui ce ne sera certainement pas sans conséquence sur son état psychologique. Aucun service de l’Etat ne s’est dépêché pour apporter un soutien au garçon, se lamente la grand-mère, quis e demande comment son gendre a pu en arriver là.
«Il était la prunelle des yeux de sa mère. Deepa ne pouvait vivre sans lui. C’est pourquoi j’ai eu de gros doutes quant à ce qu’il était advenu d’elle quand j’ai reçu un SMS m’informant qu’elle avait rencontré un Français et qu’elle avait décidé d’aller vivre avec lui», confie Jayanta. Du 1er au 8 janvier, Deepa et Kissen étaient chez elle, et sa fille ne lui avait jamais parlé d’une telle rencontre. «Dans le SMS, il était dit qu’elle se rendrait avec l’étranger en France. Or, elle n’avait pas de passeport. Je me disais bien que quelque chose ne tournait pas rond», pleure cette mère de famille. «Comment peut-on prétendre que Maurice n’est pas en proie à une montée de la criminalité.»
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