Publicité

Un code d’éthique pour le sport mauricien

4 décembre 2008, 01:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Un code d’éthique pour le sport mauricien

Le sport mauricien depuis des lustres souffre, hélas, de mal gouvernance. Des conflits entre les dirigeants qui se répercutent sur les sportifs eux-mêmes. Bref, des conditions qui n’aident certainement pas à l’épanouissement du sport dans notre île.

Et pourtant, malgré ces obstacles l’île Maurice a décroché sa première médaille olympique aux Jeux de Pékin avec Bruno Julie et a eu des sportifs à l’image de Stéphan Buckland parmi les meilleurs spécialistes de leur discipline au monde. Imaginez maintenant, un sport mauricien sain et sans querelles intestines…

C’est mû ce désir de porter le sport mauricien vers une certaine sérénité que le Mauritius Sports Council (MSC), en collaboration avec l’Independant Commission Against Corruption (ICAC), a publié un code d’éthique destiné aux acteurs du paysage sportif mauricien. L’ambition de cet ouvrage, qui a été officiellement présenté mercredi au Café du Vieux Conseil à Port-Louis, est d’aider les différentes fédérations sportives à mieux servir le sport et les athlètes grâce à une meilleure gestion administrative et humaine.

Ce sont les valeurs fondamentales telles que l’égalité, la dignité, le fair-play, l’honnêteté, l’équité et l’attention qui ont servi de base à la conception de ce code d’éthique. « C’est un code qui est en parfaite harmonie avec les valeurs de l’olympisme », souligne Philippe Hao Thyn Voon, le président du Comité national olympique mauricien (CNOM)

« Je voudrais remercier les cadres de l’ICAC pour leur précieuse collaboration dans la conception de ce document. Il servira de guide aux fédérations sportives mauriciennes et leur permettra de mieux servir les athlètes », soutient Diraj Khamajeet, le président de la MSC.

Le directeur général de l’ICAC, Anil Kumar Ujoodha, a pour sa part souligné que la corruption n’est pas étrangère au sport. « Bien que ce soit un phénomène qui concerne plus particulièrement le sport international, nous devons être vigilants », a-t-il conclu.