Un incendie a éclaté dans un entrepôt de Happy World situé, ce lundi 24 octobre vers 15h30 à Port-Louis.

Un bâtiment de Happy World à la Rue Rémy Ollier, à Port-Louis a été la proie des flammes, ce lundi 24 octobre. Un soudeur qui travaillait sur les lieux a expliqué qu’il était occupé à couper des barres de fer quand l’incendie  a débuté. Il explique que c’est après que de l’huile ait commencé à dégouliner de sa meule que le feu a commencé à se propager.

« J’étais occupé à couper des barres de fer quand soudain l’huile de ma meule (grinder) a commencé à dégouliner de l’engin. J’ai essayé d’éteindre le feu à l’aide d’un extincteur, mais je n’ai rien pu faire », déclare l’ouvrier employé de la compagnie MKM. Cette entreprise travaille depuis deux semaines au rez-de-chaussée de l’entrepôt d’Happy World. « Nous achetons des vieux barres de fer auprès d’Happy World, et nous les recyclons», explique-t-il.

Ne pouvant rien faire contre l’incendie qui avait commencé à se propager dans l’ensemble du bâtiment, il s’est empressé d’appeler les pompiers. En moins de trente minutes, le feu a par la suite commencé à gagner le premier et le deuxième étage du bâtiment. Les pompiers qui étaient à pied d’œuvre ont eu tout le mal du monde pour venir à bout de l’incendie, en raison de la présence des produits inflammables à l’intérieur du bâtiment. 

Le Divisionnal Officer des pompiers, Dorsamy Ayacootee, rappelle que des produits combustibles ne devraient pas être stockés en centre-ville.  « C’est pour cela que nous répétons sans cesse que des activités pareilles doivent être pratiquées dans des endroits sécurisés », explique-t-il.

Les autres opérateurs dont les commerces se trouvent aux alentours du bâtiment de Happy World ont été contraints d’évacuer d’urgence leurs magasins, car le feu continuait à gagner du terrain. « Nous avons préféré ne pas prendre de risque », explique Omar Kara.

Ce n’est qu’après 17h00 que les pompiers ont commencé à maîtriser l’incendie. « Aucun blessé n’est à déplorer, il faut dire que les gens se trouvant dans les parages ont eu de la chance, car cela aurait pu être plus grave », explique Dorsamy Ayacootee.