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Un front commun contre le blanchiment de l’argent de la piraterie

31 octobre 2012, 20:00

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Un front commun contre le blanchiment de l’argent de la piraterie

Hier s’est clôt aux Seychelles le premier atelier régional sur la lutte contre le blanchiment de ‘argent de la piraterie.C’est sous l’égide de la Commission de l’Océan Indien (COI) qui a lancé une Unité anti-piraterie basée aux Seychelles que l’atelier s’est penché sur les moyens de lutter efficacement et de façon concertée contre l’infiltration de l’argent de la piraterie dans les systèmes financiers légaux.

Parmi les acteurs mobilisés, on compte Interpol, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Union Européenne qui agit comme bailleur de fonds et est déjà très engagée dans le dispositif Atalante et dans les accords pour le jugement et la détention de pirates somaliens dans la région, dont Maurice...

D''''après les estimations del’ONUDC, plus de 130 millions d''euros ont été versés aux pirates pour des rançons de 5 millions d’euros en moyenne en 2011. Cet argent est introduit dans les systèmes financiers légaux, avec des effets déstabilisants pour les économies de la région.

La piraterie maritime dans la région a des conséquences multiples : « elle a modifié les routes maritimes elle a augmenté le coût du transport et elle affecte les conditions de vie des populations de tous les Etats de la région… La piraterie est un frein à toute tentative d’intégration régionale », a rappelé Jean-Paul Adam, ministre seychellois des Affaires étrangères et président du Conseil de la COI.

 

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