«Ils sont là tous les jours, à partir de 15 heures. Auparavant, après la sortie des classes, les collégiens passaient par le centre pour gagner leur domicile, mais plus maintenant»,confie un habitant de Brisée Verdière. Eux, ce sont environ une dizaine d’hommes qui se réunissent quotidiennement au centre social. Pour un loisir des plus particuliers : ils consomment de l’alcool et jouent aux cartes. Au grand dam des habitants, qui ne fréquentent plus le centre.

Le coin d’enfant qui se trouve dans la cour du centre social a, du coup, également été délaissé. «Je suis une mère célibataire, comment emmener mon fils de deux ans jouer dans ce jardin alors que ces joueurs saouls sont présents ?», s’insurge  une habitante du village.

Même le comité exécutif du centre se plaint de la présence de ces hommes. «A plusieurs reprises, on leur a demandé de quitter les lieux. Mais tout ce qu’ils font, c’est s’installer un peu plus loin, toujours dans la cour», déclarent,-ils exaspérés. Et même lorsque le centre est fermé, «le groupe n’hésite pas à pénétrer à l’intérieur de la cour en grimpant sur le mur d’enceinte».  

L’aide de la police de la localité a également été sollicitée. «Mais en vain», disent-ils.  

Informé de la situation, le président du village, Parvez Meharally, n’a pas tardé à aborder le sujet avec les officiers de police de la localité. «On m’a donné l’assurance que le nécessaire sera fait. Mais jusqu’ici, rien. Dans les jours à venir, je vais adresser une autre lettre au Commissaire de Police pour demander à ce qu’un officier concerné nous soit délégué pour évoquer ce problème, et éventuellement trouver une solution», indique-t-il.