Il aurait attenté à la pudeur de la fille de son amante en 2011. Aujourd'hui  âgée de 11 ans, l’adolescente pas près d’oublier le traumatisme qu’elle a subi. L’accusé a été jugé coupable.

Une habitante de Sainte-Croix a accusé l’amant de sa mère d’avoir attenté à sa pudeur alors qu’elle avait neuf ans. À l’issue du procès, le verdict est tombé. La magistrate Véronique Kwok, qui siégeait en cour intermédiaire, a jugé l’accusé, âgé d’une trentaine d’années, coupable. La sentence sera prononcée à une date ultérieure. Les faits, selon la victime, remontent au 31 octobre 2011.

Ce jour-là, elle venait tout juste de prendre son bain et se rendait dans sa chambre où elle avait posé les vêtements qu’elle comptait porter pour se rendre à l’école. C’est là qu’elle aurait senti une présence. En se retournant, elle aurait entraperçu l’amant de sa mère, qui leur rend fréquemment visite depuis 12 ans.

L’homme, qui est marié à une autre femme, se serait approché d’elle en catimini, avant d’abuser d’elle sexuellement. La fillette, pendant ce temps, se débattait de toutes ses forces et appelait à l’aide. Car, elle savait qu’Anabelle, sa bellesoeur, se trouvait à la maison à ce moment-là. Cette dernière, toutefois,n’aurait pas prêté attentionau bruit dans unpremier temps. «Monn tannlarg mwa me mo pann prankont akoz mo pa tro an bonterm ek lafami», a expliquéAnabelle en Cour.

Ce n’estque quelques minutes plustard qu’elle a réalisé qu’ils’agissait de la voix de la fillette,qui poussait des crisde détresse. Lorsqu’Anabelleest arrivée dans lachambre, la fillette était effondréesur le lit et pleurait àchaudes larmes.Les proches de la filletteont alors été alertés. «Jem’étais absentée au momentde l’incident», a tenu à préciserla mère de la victime,âgée d’une trentaine d’années.L’accusé, qui répondaitd’une charge provisoired’attentat à la pudeur, avaitplaidé coupable.