Aujourd’hui âgée de 17 ans, une adolescente accuse le concubin de sa mère d’avoir abusé d’elle sexuellement pour la première fois alors qu’elle n’avait que six ans. Et son calvaire a duré jusqu’à ce qu’elle n’atteigne l’âge de 13 ans. L’accusé réfute toutefois les allégations faites à son encontre.

Sept années durant, elle se serait murée dans le silence, sans oser avouer son calvaire. Mais cette adolescente, aujourd’hui âgée de 17 ans, a fini par briser le silence. Elle accuse le concubin de sa mère d’avoir abusé d’elle sexuellement pour la première fois alors qu’elle n’avait que six ans… Et d’avoir continué à attenter à sa pudeur jusqu’à ce qu’elle atteigne l’âge de 13 ans. Le suspect, Jean-Louis Henricot, 34 ans, a été placé en détention.

Son procès a repris en cour intermédiaire avant-hier. Le trentenaire, selon la présumée victime, profitait de l’absence de sa mère pour assouvir ses pulsions. Il ordonnait alors à l’enfant qu’elle était de ne rien divulguer à ses proches. Cherchant du secours, cette dernière explique qu’elle s’était tournée vers un de ses enseignants, alors qu’elle avait neuf ans. Il lui aurait alors conseillé de «mettre unfrein aux actes sexuels» de son beau-père. Ce dernier, selon ses dires, lui aurait également asséné plusieurs coups de couteau à la poitrine.

Grièvement blessée, elle avait été admise à l’hôpital de Flacq et une enquête a été initiée, en 2009. Année lors de laquelle la présumée victime s’est confiée aux enquêteurs. En cour, avant-hier, Jean-Louis Henricot a avoué avoir asséné des coups de couteau à la fillette. Il réfute toutefois les allégations de viol faites à son encontre.