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Une école écolo à Calebasses

11 novembre 2013, 00:00

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Une école écolo à Calebasses

Leur objectif : offrir aux jeunes recalés du Certificate of Primary Education(CPE) une formation dans une filière innovante liée à l’écologie. Le Rotary Club de Phoenix a mis en place un projet unique, celui d’une «eco-school» à Calebasses.

 

Dès la rentrée en janvier, des adolescents bénéficieront de cours autour de la bioagriculture, des cours entièrement dispensés par l’United NationsDevelopment Programme et la Fondation ressource et nature.

 

L’aventure débute pour le club il y a près de deux ans lors de la visite de Drishty Ramtohul, qui bénéficie d’une bourse de l’université du Québec, à Rimousky (UQAR) au Canada. Ce dernier réussit à obtenir une donation pour financer l’un des projets du club.

 

Le Rotary Club de Phoenix, qui vient en aide à ce club, travaille depuis des années à promouvoir l’éducation des enfants ainsi que l’environnement, avec la vision de changer des vies. «Nous avons choisi de placer l’enfant au centre de toutes les initiatives», explique Feroz Dahoo, président de l’ONG.

 

Ce sont l’UQAR et Audace Technologies Ltd qui ont financé les équipements,à savoir des panneaux solaireset une éolienne. «Nous avons pris en charge les dépenses pour faire venir les équipements», explique Feroz Dahoo.

 

Une structure respectueuse de l’environnement et servant à la formation a ainsi été mise en place à travers un projet présenté par le RotaryClub de Phoenix. «Nous avons approché la Fédération maison familiale rurale qui nous a renvoyés versla branche du nord à Calebasses» explique le président de l’ONG.

 

Le club et l’association montent alors un projet visant à mettre en place une école pas comme les autres. Tout s’est fait en 18 mois. «Nous avons reçu en don un conteneur de 40 pieds des sponsors et nous y avons aménagé une salle de classe qui peut accueillir jusqu’à 25 élèves.»

 

Ces adolescents âgés entre 14 et 18 ans seront formés à l’agriculture bio et recevront un certificat reconnu par l’UQAR. Cette formation assurera d’ailleurs leur insertion sociale et professionnelle dans la société. «Il faut savoir que lorsqu’un élève échoue, ce n’est pas sa faute mais celle du système qui n’a pas réussi à détecter son talent.»

 

Il ajoute d’ailleurs que ce projet vise à faire la différence dans la vie de ces jeunes et à leur permettre de contribuer à l’Île Maurice Durable. «Ces jeunes pourront par la suite en former d’autres.» Le projet leur a coûté près de Rs 1,3 million et promet de porter ses fruits très bientôt.