Handicapée depuis sa  naissance, Devi, 17 ans, a participé à une reconstitution des faits mardi 17 septembre. Cela, après ses allégations de viol contre le fils du directeur de l’établissement qu’elle fréquente.

«Gran merci linn racont tou avek bann ofisie CDU ki ti vinn get li semenn dernier», confie la mère de Devi (prénom fictif). Et les révélations faites par cette adolescente, une handicapée mentale âgée de 17 ans, l’ont ébranlée : elle allègue avoir été violée par le fils du directeur de l’établissement qu’elle fréquente, à Dagotière.  Elle est d’ailleurs enceinte de quatre mois…

Le suspect, a été arrête dimanche matin. Hier, mardi 17 septembre, il a aussi subi des examens médicaux approfondis.

Le père du jeune homme affirme pour sa part que son fils n’a jamais mis les pieds dans les classes de son établissement. «Je n’ai rien à cacher, je laisse la police faire son travail», confie-t-il. Il se dit déterminé à défendre la réputation de son établissement qui pendant de nombreuses années a «aidé les enfants handicapés à s’intégrer dans la société».