Une habitante de Bel-Air a été arrêtée ce mardi 20 janvier par la police de Flacq pour avoir incité sa fille de 18 ans à avorter.

L’accusée  a comparu devant le tribunal de Flacq où elle a obtenu la liberté conditionnelle. La jeune fille s’était rendue chez sa mère au courant de la semaine dernière pour lui annoncer ce qui devait être une bonne nouvelle. Mais la joie n’était pas au rendez-vous. La mère ne voit rien de bon dans cette grossesse et conseille à sa fille d’avorter. Selon elle, sa fille serait trop jeune pour enfanter.

La maman décide alors d’emmener sa fille dans un cabinet médical de Flacq, qui se trouverait près d’une banque, pour que cette dernière se fasse avorter. L’opération se déroule sans embûches et la jeune fille retourne vivre avec son concubin. Mais, son état de santé se détériore au cours du week-end du 17 et 18 janvier. Elle est prise d’atroces douleurs et son concubin préfère l’emmener d’urgence à l’hôpital Jeetoo, Port-Louis.

Elle est auscultée par un médecin qui constate qu’elle a subi un avortement. Interrogé par ce dernier, elle raconte les faits. Le personnel soignant alerte la police de Flacq et le cas est transmis à la Criminal Investigation Department (CID) de Flacq.

Les enquêteurs interrogent à leur tour la jeune fille qui leur explique en détail comment s’est déroulé l’avortement et qui l’a pratiqué. Suite à ces aveux la CID a procédé à l’arrestation de sa mère en attendant de mettre la main sur le médecin dont l’identité est déjà connue des enquêteurs.