L’accaparement des plages suscite encore une fois la polémique. Cette fois, c’est à Flic-en-Flac que la controverse s’est installée. Une manifestation est prévue aujourd’hui, dimanche 29 septembre.

Après avoir manifesté à Trou-aux-Biches le 15 septembre, le Collectif contre l’accaparement des plages se réunira aujourd’hui à Flic-en-Flac à partir de 10 heures. Il y a deux semaines, un des animateurs du mouvement, le syndicaliste Jack Bizlall, déclarait vouloir faire «la guerre» à la politique de «copinage» qui gouvernerait sur l’allocation des terres publiques.

A Flic-en-Flac, les militants citoyens cherchent à attirer l’attention sur des projets de construction sur l’aire de camping de la plage publique.L’Observatoire de la démocratie participera à la marche et au meeting des organisations qui se battent pour la protection des plages et le loisir des plages et de la mer.

«Si le ministre Abu Kasenally détient encore les pouvoirs que sa fonction lui procure, il doit empêcher qu’il soit possible qu’un mur coupe en deux la plage de Trou-aux-Biches, et donner des instructions à la Beach Authority pour faire construire des toilettes publiques sur cette plage», commente Jack Bizlall en évoquant la situation de la plage de Trou-aux-Biches. Ce dernier est aussi d’avis que le directeur de la Beach Authority, Subas Seeruttun, doit soumettre sa démission et qu’une enquête doit être faite sur sa gestion des plages.

Et d’ajouter que «l’Observatoire de la démocratie est en présence d’allégations de pots-de-vin concernant ce qui s’est passé sur nos plages publiques. Nous avons pris la décision de porter toute cette affaire en cour»,a aussi annoncé Jack Bizlall.