Une Mauricienne, sniffeuse de butane serait impliquée dans l'explosion d'une villa à Dubayy, en 2010. La cour criminelle de Dubayy a entendu hier, dimanche 1er septembre un procès à ce sujet.

La cour criminelle de Dubayy a entendu hier un procès dans lequel une Mauricienne, sniffeuse de butane, est impliquée. Agée de 16 ans lors des faits en juin 2010, la Mauricienne sniffait du butane en compagnie de trois de ses amies dans un sous-sol sans fenêtre d’une villa à Dubaï.

Leur butane party devait tourner au drame quand une de ses copines, une sud-Africaine alors âgée de 14 ans, alluma une cigarette, explosant ainsi le butane qui s’était accumulé dans le sous-sol. Une porte avait été soufflée lors de l’explosion et les autorités de Dubayy ont intenté un procès à la Sud-Africaine pour dommages à propriétés.

Elle avait été, comme les trois autres filles, gravement brûlée dans la déflagration.  Ses copines ne sont pas poursuivies sous ce chef d’accusation et on ne sait si les autorités de Dubayy comptent les poursuivre pour avoir sniffé du butane.

La Mauricienne a avoué à l’avocat de la poursuite qu’elle a sniffé du butane à deux reprises à Dubayy. Les adolescents qui s’expatrient à Dubayy où travaillent leurs parents ont pour habitude de se défoncer au butane, car nulle autre drogue n’est disponible dans cet émirat.

Le butane, utilisé dans les briquets, est vendu en bombes dans les supermarchés de Dubayy et a fait plusieurs victimes par «overdose» parmi les adolescents accros.

La cour rendra son verdict à l’encontre de la Sud-Africaine sous peu. Les deux autres filles qui participaient à la fête au butane sont respectivement une Etiopienne, 14 ans et une Anglaise, 17 ans.