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Une odeur nauséabonde nuit au quotidien des habitants de cité La Brasserie
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Une odeur nauséabonde nuit au quotidien des habitants de cité La Brasserie
L’odeur émanant d’un dépotoir, situé à quelques centaines de mètres de la cité La Brasserie, est devenue insupportable pour de nombreux habitants.
Las de cette situation, ces habitants ont décidé d’agir et une pétition sera envoyée aux autorités concernées qui ont déjà été mis au parfum.
Des envols de sachets de plastique, des nuées de mouches faisant des cercles au-dessus des monticules d’ordures, des rongeurs, des odeurs étouffantes qui imbibent tout le voisinage. C’est le spectacle qu’offre le dépotoir à ciel ouvert de La Brasserie, situé à quelques centaines de mètres d’une zone résidentielle. Le quotidien des habitants de cette région est devenu un «enfer». L’odeur nauséabonde les a rendus prisonniers de leurs maisons. «Cette situation ne peut plus durer. La puanteur émanant de cette décharge m’empêche d’ouvrir les fenêtres et on étouffe dans nos maisons», raconte Françoise Jawaheer, une habitante de Cité La Brasserie (voir le reportage vidéo).
Tout comme Françoise, ils sont nombreux à se plaindre de cette situation. Certains d’entre eux disent souffrir de maux de tête, causés par ces odeurs. «Je pense que cette situation est dangereuse pour nos enfants», ajoute Marjorie voisine de Françoise Jawaheer, qui travaille dans une usine à proximité de la cité où l’odeur incommode de nombreux employés. Face à cette situation, les forces vives de Cité La Brasserie se sont mobilisées. Résultat, une réunion est prévue dans la période du 24 au 28 mars pour décider de la marche à suivre. Mais, une chose est sûre, une pétition sera bientôt envoyée aux autorités concernées. Le député de l’endroit, Eric Guimbeau du Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD) a déjà été avisé et compte prendre les mesures qui s’imposent. «Les gens ne peuvent pas vivre dans cette condition», déclare-t-il.
Interrogé sur ce problème, un employé de la décharge confie que l’odeur ne l’incommode pas et que les habitants de cité La Brasserie exagèrent. «Cela fait plusieurs années que je travaille au dépotoir et je ne crois pas à toutes ces sornettes», explique-t-il. Pour ce dernier, il s’agirait d’histoire inventée par des politiciens avec la complicité de certains habitants de cité La Brasserie dans le but de nuire au gouvernement. Politique ou pas, l’odeur est bien présente et se fait sentir. Mais ce n’est pas le seul problème engendré par ce dépotoir.
Les énormes camions de services de voiries, surchargés par des tonnes d’ordures, laissent des détritus s’échapper de leurs véhicules. Résultat, de nombreux papiers, sachets de plastiques… jonchent les routes qui conduisent au dépotoir. Et, il est aussi vrai que cette décharge attire toutes sortes d’animaux. La viande avariée, des restes de nourritures, les légumes impropres à la consommation venant des marchés, les ordures ménagères sont un garde-manger inestimable pour des colonies de rats gigantesques et de chiens errants aux allures peu commode.
«A court terme, le dépotoir ne stockera plus les déchets. Ceux-ci seront acheminés vers un autre dépotoir. Les déchets seront seulement en transit à Labrasserie», explique un employé de la décharge. Entre-temps, le quotidien des habitants de cité La Brasserie est devenu un enfer. Et même si les déchets ne seront qu’en transit au dépotoir, on ne sait si cela réglera ce problème de mauvaise odeur. Peut-être que les déchets en transit ne puent pas…
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