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Université de Maurice : Le conseil se penchera sur le plan de réforme de Morgan le 6 février
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Université de Maurice : Le conseil se penchera sur le plan de réforme de Morgan le 6 février
Le conseil d’administration de l’Université de Maurice se réunira le lundi 6 février prochain. Parmi les sujets qui seront évoqués, c’est le plan de réforme du vice-chancelier démissionnaire, Konrad Morgan, qui retiendra plus l’attention.
Le plan de restructuration de vice-chancelier démissionnaire, Konrad Morgan, sera au menu des discussions lors de la prochaine réunion du conseil d’administration de l’Université de Maurice le 6 février prochain. Toutefois, à ce stade l’on ne sait toujours pas si celui-ci envisage d’adopter ce plan de réforme ou alors tout simplement le mettre au fond d’un tiroir.
En effet, si l’ancien conseil était en faveur de ce plan de restructuration, notamment du côté des académiques, le nouveau conseil qui avait été remanié par le Bureau du Premier ministre le 22 décembre dernier, ne s’est encore pas prononcé à ce sujet. Ce qui pousse à croire que le conseil pourrait demander à avoir plus de temps pour se pencher sur ce programme. Ce nouveau conseil est composé du Dr M. Beebeejaun, Mono Bunwaree, E.N Denkah Bagha, N. Gobin Bheenick, Dr T.K Gunness, le Dr Azad Jeetun, Ng Wong Hing, S. Naiken et P. Subrun.
Cependant, le représentant des étudiants de l’université, Soobeersingh Dhunoo, envisage, lui, de demander au conseil d’avoir recours au Bureau du Premier ministre, pour décider de la marche à suivre au sujet du plan de réforme. « Cette restructuration suscite pas mal de controverses car nous avons plusieurs voix qui se manifestent pour tandis que d’autres sont contre. Le mieux serait de dire au Premier ministre de nommer une personne complètement indépendante du fonctionnement de l’université de Maurice pour décider si la réforme doit être adoptée ou rejetée », indique-t-il.
Le plan de restructuration proposée par le Pr Konrad Morgan vise à impliquer davantage les chefs de départements dans les prises de décisions. En même temps, il réduit le pouvoir et le champ d’action d’autres cadres de l’université, laisse-t-on entendre au campus de Réduit. Cependant, cette décentralisation de pouvoir, qui est jusqu’à présent concentrée au niveau du Registrar, ne fait pas l’unanimité. Plusieurs voix se sont déjà élevées pour faire comprendre leur opposition au projet. Le plan prévoit également que des chefs de faculté (deans) s’occuperont des questions ayant trait aux cours. Actuellement, c’est le Registrar qui détient en grande partie ces pouvoirs.
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