Le ministre de l’Education vient rassurer ceux qui pensent que la réforme du «Certificate of Primary Education» (CPE) viendra baisser le niveau de ces épreuves. Il explique qu’il s’agit là d’une transition au niveau de l’approche, entre autres.

«L’objectif est d’améliorer le taux de réussite aux examens du CPE, sans pour autant remettre en question la qualité des examens». C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Education, Vasant Bunwaree lors de son discours d’ouverture de l’atelier de travail autour de la réforme du CPE, à Ebène ce lundi 17 décembre.

En effet, cela fait une année que le coup d’envoi des consultations sur la réforme du CPE a été donné. Cette fois, les pédagogues ont dressé une liste des thèmes qui doivent être abordés. D’abord, les autorités veulent revoir le curriculum, le questionnaire d’examen, la façon dont la performance des élèves est évaluée, entre autres.

Les propositions finales sont attendues en fin de journée. Mais les participants, à cet atelier, ont déjà soumis des idées sujettes à discussions. Par exemple, les pédagogues souhaitent que le programme d’études soit allégé, que le système de promotions automatiques soit aboli à partir de la Std III et que des points soient attribués et comptés dans les sujets tels que l’art et l’éducation physique.

Le ministre de l’Education a également annoncé que des enseignants seront recrutés dans l’unique but d’accompagner les élèves qui n’arrivent pas à suivre le cursus scolaire.