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Vente de vêtements en ligne : Quand vider son dressing devient un business
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Vente de vêtements en ligne : Quand vider son dressing devient un business
Vendre des vêtements d’occasion griffés pour pas cher. C’est le pari que se sont lancé les deux soeurs Chomroo avec le concept du vide dressing.
1 000 likes déjà pour la page Facebook des sœurs Chomroo, emptyyourwardrobe.mu. Dhavina, 23 ans, et Sandiana, 19 ans, ont su séduire les férues de mode avec un nouveau concept à Maurice : le «vide dressing». Elles proposent vêtements, chaussures et accessoires d’occasion tendance pour pas cher.
Ce concept, qui est originaire d’Europe, permet de vendre des vêtements qui e vous plaisent plus pour pouvoir en acheter d’autres par la suite. Les deux sœurs Chomroo sont parmi les premières à l’avoir lancé en début d’année. Depuis, plusieurs autres personnes les ont émulées.
Les acheteuses peuvent trouver des pièces uniques sur la page Facebook de Sandiana et Dhavina Chomroo. «Nous veillons à proposer un service de qualité et nous vendons des pièces uniques, souvent encore neuves, et parfois aussi des marques qui ne sont pas disponibles à Maurice»,dit Sandiana.
Comment leur est venue cette idée ? «L’idée m’est venuede lancer ce concept qui esttrès répandu dans les autrespays, alors que j’étais à Melbourne.Nous avions pas mal de vêtements qui encombraient notre garde-robe car nousvoyageons souvent», expliqueDhavina, qui est rentrée au pays cette année, après ses études en Australie. Elle a entamé une maîtrise en Business International au Charles Telfair Institute.
«Au départ, c’était juste une révolution contre les grands magasins à Maurice», poursuit Sandiana. Les vêtements demarque étant, en effet, inabordablespour la plupart. «Nous sommes contentes d’avoir réussi à changer la mentalité des gens sur les ventes d’occasion.»
«Nous faisons bien attention à ne pas vendre des vêtements défectueux. Nous établissons une confiance avec nos clients afin de les fidéliser», souligne Sandiana. Ellesne permettent toutefois pasd’essayage pour une questiond’hygiène.
Sandiana, comme sa grande soeur Dhavina, a le business dans le sang. Elle gère déjà à son jeune âge le business familial d’une main de maître. «Je m’occupe de la Didus Art Galleryà Bagatelle depuis un an déjà. C’est aussi une de mes passions car mon père est artiste peintre.» Elle jongle également entre ses études en commerce, le travail et sa vie de blogueuse.
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