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Vente à la barre: Salim Muthy allègue que les policiers ont tenté de l’arrêter

21 avril 2009, 12:00

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Vente à la barre: Salim Muthy allègue que les policiers ont tenté de l’arrêter

Salim Muthy, le porte-parole des victimes de la vente à la barre, revenu poursuivre sa grève de la faim au Jardin de la compagnie allègue que plusieurs policiers ont tenté de l’arrêter.

«Je ne me suis pas laissé faire. Et j’ai dit à un Assistant Surintendant de Police que j’ai le droit de rester au jardin», raconte-t-il. Il est environ 18h30, ce 21 avril, au moment des faits et plusieurs des proches du gréviste de la faim sont venus aux nouvelles. Des policiers sont restés sur les lieux attendant un faux pas.

«Nous n’avions pas l’intention d’arrêter Salim Muthy. Il doit tout simplement respecter la loi. Puis, il n’a pas reçu la permission des autorités pour poursuivre sa grève», explique un officier présent au Jardin de la compagnie.

Plusieurs autres grévistes de la faim ont emboité le pas à Salim Muthy et sont revenus au Jardin de la compagnie pour poursuivre le mouvement. Mais, ils devaient faire très attention. Car les policiers étaient à l’affût du moindre faux pas. «Ils n’ont pas le droit de former des groupes de plus de onze personnes et ils n’ont également pas le droit de dormir dans ce jardin», précise l’officier de police.

Ainsi, le moindre mouvement des grévistes est minutieusement scruté par les policiers qui attendent la moindre infraction pour agir. «Nous avons des directives», précisent les policiers. De sont côté, Salim Muthy et ses amis grévistes ont dit qu’ils passeront cette soirée du 21 avril au Jardin de la compagnie. «Et nous irons chercher une nouvelle permission demain (NDLR: mercredi 22 avril) auprès des autorités», explique Salim Muthy.

Il est plus de 20h. Port-Louis est paisible. Sauf une tension sourde persiste au Jardin de la compagnie…