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Viol présumé d’une handicapée mentale : L’incohérence de la «victime» sauve l’accusé

25 octobre 2012, 00:00

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Viol présumé d’une handicapée mentale : L’incohérence de la «victime» sauve l’accusé

La confusion dans les propos, le «déficit» intellectuel de la présumée victime… Ce sont là les facteurs qui ont joué en faveur de l’accusé, Jean Alain Mamedy. Poursuivi devant la Cour intermédiaire pour le viol d’une handicapée mentale, ce dernier a été acquitté, hier.

Le témoignage de la plaignante est truffé d’incohérences flagrantes, estiment les magistrats Wendy Rangan et Azam Neerooa. Premièrement, selon son extrait de naissance produit en Cour, elle serait âgée de 25 ans. Mais, à une question de Me Gavin Glover, Senior Counsel, qui représentait l’accusé, la présumée victime a déclaré qu’elle était âgée de 20 ans. Avant de se rétracter et de dire qu’elle avait cinq ans,  puis à nouveau 20 ans…

Autres propos discordants : la présumée victime soutient que l’accusé l’a violée alors qu’elle avait ses vêtements sur elle. Pour ensuite venir dire qu’il les lui avait enlevés. Et de répéter, par la suite, qu’elle était habillée quand  le viol a été commis.
A un certain moment, la jeune femme a également déclaré qu’elle était consentante. Elle est cependant revenue sur ses propos et a soutenu qu’elle avait été sodomisée.

Dès lors, les magistrats considèrent qu’il est dangereux de se baser sur la déposition de la jeune femme lors du procès pour établir la culpabilité de Jean Alain Mamedy. D’autant que la déposition de l’accusé, qui se trouve dans le dossier de la Cour, ne peut être présentée comme une preuve. Pour la bonne et simple raison, font valoir les magistrats, que l’accusation a «oublié» que cette déposition doit être identifiée par le sergent Luckwa, qui l’a rédigée pour qu’il en soit ainsi.

Tout ce que l’accusé a dit et admis dans sa déposition ne peut être considéré  comme une preuve, ont souligné les magistrats.

En effet, ce procès a été appelé  initialement devant une cour de première instance . Tous les documents ont été produits. Par la suite, l’affaire a été référée devant deux autres magistrats.  Les mêmes documents sauf la déposition de l’accusé ont été reproduits.