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Violence contre les femmes : Un colloque envisagé à Maurice en octobre

14 juillet 2011, 00:00

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Violence contre les femmes : Un colloque envisagé à Maurice en octobre

Après une conférence organisée pour parler de la violence faite aux femmes à la Réunion du jeudi 7 au vendredi 8 juillet, un colloque regroupant les mêmes participantes sera probablement organisé à Maurice en octobre. (Photo: Ambal Jeanne, directrice de SOS Femmes).

Ambal Jeanne, directrice de SOS Femmes, qui a participé à la conférence à l’île de la Réunion, explique à lexpress.mu que ce colloque a été l’occasion pour les représentants des Comores, de Madagascar, de Rodrigues, des Seychelles et de Maurice, ainsi que des institutionnels de la Commission de l’Océan Indien (COI) et des Nations unies, de discuter ensemble des violences faites aux femmes et jeunes filles. En octobre, un suivi des engagements sera assuré par les mêmes participants.

« La plate-forme a nous a permis de mettre en commun nos idées et de réfléchir sur ce qu’on peut faire pour améliorer la situation dans nos pays. On a aussi découvert que nous avons tous les mêmes défis à relever. Nous devons gérer les problèmes de sécurité et de financement », explique Ambal Jeanne.

Elle fait aussi ressortir que durant la conférence, les diverses organisations ont réalisé qu’elles ne peuvent pas travailler seules et que ce colloque est un pas en avant pour une collaboration constructive entre les îles.

Les femmes réunies au Conseil général de la Réunion ont discuté des bonnes pratiques à adopter pour bien encadrer les femmes victimes de violence dans les îles de l’Océan Indien. Cet atelier s’est tenu sous la direction des Nations unies.

Selon le Quotidien de la Réunion, un constat a révélé que 15 % des femmes Réunionnaises sont victimes de violences. Aux Comores, une femme sur trois déclare être battue par son partenaire. Aux Seychelles, 215 cas de violences domestiques ont été enregistrés par le tribunal familial depuis le début de l’année. Toujours selon le quotidien, le niveau d’instruction et la religion empêchent bon nombre de femmes de dénoncer les violences.

En octobre 2010, les représentantes s’étaient déjà rencontrées à Maurice afin de trouver des stratégies pour travailler ensemble sur les violences faites aux femmes.