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A voir : Tchakounté, le blues dans la peau

14 avril 2010, 00:00

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A voir : Tchakounté, le blues dans la peau

Une parfaite synthèse entre des racines africaines, des influences blues et la singularité d’interpréter son répertoire en bamiléké, son dialecte maternel. C’est là tout le programme que nous propose le Trio Roland Tchakounté. Cette formation sera en concert à l’Institut français de Maurice, le vendredi 16 avril, à 20 heures.

Né au Cameroun, Roland Tchakounté commence son apprentissage musical avec les percussions puis la guitare. Il s’initie ensuite au piano et à l’harmonica et fait ses premières expériences de groupe au Cameroun comme bassiste-chanteur dans différentes formations locales, spécialisées dans les reprises des chansons afro-américaines. Il attrape le virus du blues en écoutant Crawling kingsnake de John Lee Hooker et n’a désormais qu’un seul rêve, devenir bluesman.

S’en suit Abango, un opus en duo acoustique enregistré en 2005 avec lequel il fait de nombreuses tournées, notamment aux Etats-Unis (Chicago, Memphis), au Canada et en Belgique, en tandem avec son complice Mick Ravassat. En 2006, il fait la rencontre du batteur percussionniste Mathias Bernheim et l’intègre immédiatement dans l’équipe, séduit par son jeu, à la fois très simple et très efficace.

WAKA, son nouvel album, sort en février 2008, marqué par un concert à guichets fermés au New Morning, à Paris. Depuis, Tchakounté sillonne à nouveau les routes du monde et sera présent sur les scènes en Belgique, au Canada, en Indonésie, au Viêt-Nam, en Malaisie, en Lituanie, en Croatie, en Afrique (Burkina Faso, Mali) mais aussi à Cognac, à Vaison la Romaine et dans d’autres villes de France.

Roland Tchakounté qualifie sa musique de «mélodie sauvage » servant à aborder des sentiments souvent tristes ou joyeux, mais aussi à exprimer l’état d’abandon dans lequel est plongé le continent africain. Il ne cache pas son admiration pour les artistes tels que Sun House, Robert Johnson, Edmore James, Muddy Waters, mais considère John Lee Hooker et Ali Farka Touré comme ses vrais maîtres. Utopique revendiqué, son désir est de rassembler l’espèce humaine au sein d’une seule et même grande famille sans distinctions de races ni de couleurs.

Aline GROËME-HARMON


Le prix des places est fixé comme suit : Rs 200 – plein tarif, Rs 100 adhérents médiathèque, Rs 50 jeunes. Les billets seront en vente à l’IFM à Rose-Hill, sur le réseau OTAYO et au CCEF à Curepipe.