Une cinquantaine de jeunes, de pas plus de douze ans, a intégré, officiellement, samedi dernier, l’Académie de volley-ball du Port-Louis Red Star.

L’équipe de la capitale insiste, donc, dans sa politique de formation. Car, il faut le rappeler, le Red Star a, déjà, instauré une politique de sports-études en faveur de ses joueurs de l’équipe première, avec le soutien de son partenaire stratégique, Harel Mallac.

La deuxième étape a été atteinte, donc, samedi dernier, au collège d’Etat Renganaden Seeneevassen à Port- Louis. Un projet qui bénéficie du soutien de la State Bank of India.

«On a pu réunir près d’une cinquantaine de gamins. Ils étaient très motivés à l’idée de découvrir le volley. Durant deux heures et encadrés par des formateurs, ils se sont amusés. C’est bien là le but pour démarrer dans le sport », explique Neeraj Mounien, président du club.

Ces volleyeurs en herbe seront sous la direction de Siva Soopramanien, Lindley Montille, Brian et Harel Perrine. « Au sein de l’encadrement, on a fait confiance aussi aux jeunes. Ils apprendront le métier d’entraîneur alors que les gosses apprendront eux le volley », ajoute Neeraj Mounien. Durant deux heures les samedis, les enfants s’adonneront au volley. «C’est la découverte. Manipulations de balles, jonglages et autres sont au programme. Ils découvriront, également, la discipline au sein du groupe », raconte le président du Red Star.

Ces jeunes récupérés des écoles de la Zone Education Prioritaire (ZEP) de la capitale composeront, d’ici quelques années, l’équipe première du Red Star.

Le club sportif s’attaque en fait très tôt au manque cruel de relève dans le sport mauricien à travers ce projet à double volet, sportif et social. Les recrues ont, en fait, été sélectionnées par les profs des écoles de Roche-Bois, Cassis, Tranquebar, Résidence Vallijee et la route Nicolay.

En l’absence de tournoi ou de la moindre activité pour cette catégorie, le club compte intervenir auprès des écoles afin de familiariser les écoliers au volley.

Entre-temps, la fédération n’est pas en mesure de faire tourner des écoles de volley ou un centre de formation…

Garry Holtz