Un groupe d’une vingtaine de présélectionnés travaille depuis plus deux semaines déjà à Vacoas. Sous la férule de Sanjeev Jundoosing et de Darmen Gundowry, les présélectionnés passent, bien évidemment, par la case préparation physique en ce moment. Fait notable selon le coach national «ils sont bien mieux en forme que d’habitude. J’ai vu des joueurs en mauvaise forme à pareille époque. C’est déjà un signe positif.»

La reprise est toujours difficile après la période de fête où les excès sont légion. D’où l’idée de ne pas trop mettre la pression. «Il y a eu de nombreux blessés dans le passé. Je préfère, donc, une entrée en matière un peu plus souple, allons dire. Jusqu’ici ils ont bien réagi par rapport aux séances d’entraînement», ajoute le coach.

Dans pas moins de quatre semaines, le staff technique procédera à un premier écrémage. Cruelle certes, cette sélection permettra aux entraîneurs de voir plus clair dans leur plan.

Actuellement, le groupe s’active dans la préparation physique à près de 80% de leur séance. Le reste est axé sur la technique, la réception principalement.

Par rapport à ce qui a été vu lors de la récente Coupe des clubs Champions, ce secteur est généralement pauvre chez les volleyeurs locaux. Pas parce qu’ils sont mauvais, mais parce qu’ils sont peu habitués à faire face à de gros serveurs. Réunionnais et Seychellois sont en revanche de très bons serveurs. Tout se passe dans une bonne ambiance comme l’explique l’entraîneur. Les joueurs ne gardent rien sous les pieds et espèrent garder leur place en équipe nationale.

Car les choses vont s’accélérer par la suite. «Un stage est prévu au Kenya si les autorités nous le permettent. Ce sera une bonne occasion d’affronter des équipes d’un autre niveau. Au cas contraire on s’adaptera», ajoute Sanjeev Jundoosing.

D’ici là, le coach attend la décision de la fédération quant à la tenue des compétitions sur le plan local. Y aurat- il un championnat ? Sous quelle formule si c’est le cas ? Des réponses à ces questions permettront aux entraîneurs nationaux d’agencer leur programme de préparation.

G.H