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Well-planned scheme

13 février 2013, 00:00

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Faut-il mettre en accusation Business Parks of Mauritius Limited (BPML) ? Oui, certainement, à n’en point douter. Faut-il enquêter davantage pour être sûr que c’est bien l’organisme actuellement dirigé par Dharam Naugah qui doit porter le chapeau ? Qui d’autre alors, n’est-ce pas BPML, le gérant qui est responsable ? De quoi ? Allez donc voir, faites un tour dans le triangle d’Ebène, entre NeXTeracom et 1 CyberCity, entre Munich Re et le Hennessy Park Hotel, allez donc voir ce désordre exécrable, ces bordures de routes défoncées, ces terrains envahis, allez constater cette absence de planification, ce manque de parkings et vous concluerez, vous-même, si BPML peut vraiment être exonéré. <BR><BR>Nous n’étions pas au Mali. Nous n’avions pas pour mission - délicate - d’installer un quartier d’affaires dans les rues étroites de Djenné, en prenant garde de ne pas ébranler les maisons de terre qui donnent à la ville sa beauté et son mystère. Non, nous étions à Ebène, sur les anciennes terre d’Illovo, au cœur du mari deal, avec des terres et de l''''espace à volonté, nous étions parfaitement capables, avant le premier coup de pioche pour la CyberTower No 1, de faire un plan d’aménagement du sol. <BR><BR>Nous aurions pu, aussi, faire ce qu’on fait dans tous les morcellements, c’est à dire, avant que les chantiers de construction ne soient lancés, tracer et créer les routes. De préférence assez larges pour que deux véhicules puissent s’y croiser sans peine. En se rappelant, par ailleurs, cette grande trouvaille euclidienne, à savoir que la distance la plus courte entre deux points est la ligne droite. <BR><BR>On aurait pu - et cela a été publiquement suggéré - créer en tout premier lieu la station Ebène-Central, destinée à être un arrêt important, voire un éventuel croisement de lignes du futur système de transport ferroviaire. Et s’il avait été finalement décidé de ne pas opter pour le métro, il aurait toujours été possible de transformer cet espace souterrain en parking. Plutôt que de laiser bâtir, à coup de centaines de millions de roupies, des centres commerciaux qu’il est nécessaire d’alimenter en consommateurs au prix d’une dépense également en carburants, il aurait aussi été possible, chers visionnaires de BPML, de concentrer à Ebène, sites commerciaux, salles de cinéma, librairies, facilités sportives, etc. On pouvait aussi imaginer un pourcentage de l’espace bâti dédié à l’habitat. <BR><BR>Il y avait une ville à créer. BPML n’a entrevu que l’opération immobilière à engager. Crest la différence entre les promoteurs et les visionnaires, entre les constructeurs et les bâtisseurs. <BR>