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Wimbledon: l'opportunisme paye encore chez les femmes
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Wimbledon: l'opportunisme paye encore chez les femmes
Les meilleures joueuses du monde ont presque toutes déserté Wimbledon et mardi, en quart de finale, les habituelles doublures se sont assuré qu'un nouveau nom serait inscrit cette année sur le trophée du Grand Chelem londonien.
Avant les rencontres du jour, il y avait huit candidates de huit nationalités différentes avec un palmarès cumulé de seulement deux Majeurs, un fait rarissime.
Et ce sont finalement l'Allemande Sabine Lisicki, la Polonaise Agnieszka Radwanska, la Française Marion Bartoli et la Belge Kirsten Flipkens qui ont décroché le droit de rêver encore un peu à un titre sur le gazon anglais.
Lisicki a tout d'abord prouvé, en balayant l'Estonienne Kaia Kanepi 6-3 6-3, que son exploit de la veille contre la numéro un mondiale Serena Williams n'était pas un coup pour rien.
La tête de série numéro 4 du tournoi, Radwanska, a ensuite livré un combat acharné face à la Chinoise Li Na, finalement battue 7-6 4-6 6-2.
Avec son style de jeu puissant et fait pour le gazon, la Française Marion Bartoli a su quant à elle gérer une interruption de près de 2h30, pour cause de pluie, pour se défaire 6-4 7-5 de la prometteuse Américaine Sloane Stephens (n°17).
La plus belle surprise du jour, dans la droite ligne de toutes les éliminations surprises survenues depuis le début de la quinzaine, est venue de Flipkens, 20e joueuse mondiale.
Le Belge âgée de 27 ans a en effet surclassé la championne 2011, Kvitova, qui s'est fait piéger par l'excellent service de son adversaire et son sang-froid affiché dans les moments cruciaux.
Pour Flipkens, retombée à la 262e place mondiale l'an dernier en raison de soucis de santé, la perspective de disputer la première demi-finale en Grand Chelem de sa carrière est quelque chose de magique.
"C'est dingue, c'est plus qu'un rêve qui devient réalité", a dit à la presse Flipkens, première Belge à accéder au dernier carré de Wimbledon depuis Justine Henin en 2007.
"Etre en demi-finale d'un Grand Chelem, c'est ridicule. L'année dernière, je n'avais même pas pu disputer les qualifications", a ajouté celle que l'on surnomme "Flipper".
Vrai. Mais c'était l'année dernière. Et en 2013, à Wimbledon, tout semble possible.
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