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Wimbledon : Marion Bartoli revient en finale, six ans après

4 juillet 2013, 17:20

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Wimbledon : Marion Bartoli revient en finale, six ans après

 

La Française Marion Bartoli, tête de série n°15, s'est qualifiée jeudi pour la finale de Wimbledon pour la deuxième fois de sa carrière en corrigeant l'une des révélations du tournoi, la Belge Kirsten Flipkens, 6-1 6-2.
 
Finaliste malheureuse il y a six ans contre l'Américaine Venus Williams, Bartoli tentera samedi de décrocher sa première victoire en Grand Chelem contre la gagnante de l'autre demi-finale opposant Sabine Lisicki (n°23) à Agnieszka Radwanska (n°4).
 
Aucun Français, hommes et femmes confondus, n'avait atteint la finale d'un Majeur depuis celle perdue en 2008 par Jo-Wilfried Tsonga à l'Open d'Australie.
 
"Je n'arrive pas à y croire", a réagi Marion Bartoli juste après sa victoire sur le Central. "J'ai tellement bien joué aujourd'hui, je me sentais très bien."
 
Depuis le début de ce Wimbledon 2013 très étrange, quasiment déserté par les têtes de série éliminées les unes après les autres, Marion Bartoli affiche une détermination et une autorité rares. Pour preuve, elle n'a toujours pas perdu un set.
 
Jeudi, elle a étouffé son adversaire, 20e mondiale, d'entrée en lui assenant aussi bien des coups puissants et gagnants de fond de court que des aces et de subtils lobs.
 
L'effet a été immédiat: après s'être détachée 3-0 puis 5-1, la Française a bouclé la première manche dans le jeu suivant, sur un service gagnant, après 27 minutes.
 
A ce moment précis, la Belge était tellement perdue qu'elle en oublia de changer de côté, pensant que le premier set n'était pas terminé.
 
 
"J'ÉTAIS TELLEMENT JEUNE"
 
Tombeuse surprise de Petra Kvitova (n°8) au tour précédent, celle qui est surnommée "Flipper" a cédé les trois premiers jeux de la deuxième manche avant de se faire soigner le genou droit, pendant de longues minutes.
 
Revigorée par ce temps mort médical, Flipkens a entretenu brièvement l'espoir d'un retournement de situation en breakant Bartoli à son retour sur le terrain. Mais ce ne fut pas suffisant, la Française ne la laissant pas le temps de reprendre confiance.
 
Priée de dire ce qui avait changé depuis sa finale 2007, Marion Bartoli a répondu être beaucoup mature.
 
"J'étais tellement jeune, c'était totalement inespéré. J'étais outsider à chaque fois. Cette année, c'est l'inverse, j'ai bien géré la pression", a-t-elle expliqué.
 
"Je fais tout mieux, je sers mieux, je frappe plus fort je me déplace mieux. Si je devais me jouer maintenant face à la Marion de 2007, je pense que je gagnerais", a-t-elle ajouté avant de préciser que son père, son ex-entraîneur, assisterait samedi à la finale.