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Yannick Lincoln : « Ca aurait pu être très compliqué »

25 août 2011, 00:00

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Yannick Lincoln : « Ca aurait pu être très compliqué »

C’est pour 20 secondes que Yannick Lincoln garde le maillot jaune après la 2e étape. Il l’avait enlevé le matin, sur le contre-la-montre individuel, devant Emmanuel Chamand.


C’est connu, rien ne se passe jamais comme prévu. Yannick Lincoln aurait pu payer le prix fort hier. Une panne à la hauteur de Casela, alors que tout était sous contrôle a failli lui coûter cher. « Le temps que je sois dépanné, le peloton aurait pu embrayer. C’est dommage que ça se passe ainsi. Ca aurait vraiment pu nous déstabiliser », lâche Lincoln à la fin de l’étape. Son directeur sportif, José Achille confirme « on n’a jamais été prévenu que Yannick avait demandé sa voiture ».

Les conséquences ont, finalement, été négligeables et l’équipe de Maurice s’est reconstituée à la sortie de Tamarin. Et, en ordre de marche, Caëtane, Calypso, Lincoln, Chong Chin et Ladaub ont gardé le contrôle sur le peloton. « La stratégie a été respectée. On devait laisser partir les échappés et les garder sous contrôle. Le groupe a fait un super boulot aujourd’hui », explique le patron de l’équipe de Maurice.

« Sur la fin », ajoute-t-il, « on savait que les prétendants à la victoire d’étape allaient se montrer. On est resté vigilant. Ca nous a permis de saisir notre chance. Pascal l’a fait. C’est une belle victoire d’étape qui donne confiance à toute l’équipe ».

Qu’en est-il des favoris ? « J’ai l’impression que tout le monde s’est regardé un peu aujourd’hui à l’exception de Richard Baret qui a attaqué en fin d’étape. Mais lui on ne le présente plus. Il s’améliore à chaque Tour. Emmanuel Chamand a fait un bon contre -la -montre. Je pense qu’il faudra compter avec ces deux coureurs pour la suite du Tour à moins qu’un autre se révèle. Il y a encore de belles étapes et beaucoup de choses peuvent se passer. »

L’étape du jour est, aussi, piégeuse que celle de la veille. « La fin de l’étape sera dure. Depuis Ferney, ça va monter jusqu’à l’arrivée. Les efforts fournis sur la 2e étape peuvent être payés cash », estime Lincoln.


Garry HOLTZ


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