Il venait d’annoncer sa retraite. Après « Jab Tak Hai Jaan » (Shah Rukh Khan, Katrina Kaif, Anushka Sharma), il ne réaliserait plus de fi lm, avait déclaré Yash Chopra. Mais la mort l’a devancé. Et avant d’avoir pu compléter son dernier long- métrage, il s’en est allé. Emporté par la fi èvre dengue. Yash Chopra venait de fêter ses 80 ans, le 27 septembre dernier.

Les funérailles de ce grand homme du cinéma indien ont eu lieu lundi, à Mumbai. Proches, amis, stars de Bollywood, hommes politiques, badauds, tous se sont déplacés pour rendre un dernier hommage à celui qui sera à jamais considéré comme le « roi du romantisme ». Il faut dire que Yash Chopra est surtout connu pour ses fi lms « plus vrais que nature ». Et qui dit « Yashraj Films » dit montagnes suisses, paysages rustiques du Punjab ou encore les vallées enivrantes du Cachemire.

Petite anecdote : les autorités suisses proposent aux touristes une visite des différents sites immortalisés dans les fi lms du réalisateur Né en 1932, à Lahore, Yash Chopra était le plus jeune d’une fratrie de huit enfants. Avec seulement Rs 200 en poche et la bénédiction de sa mère, il se rend à Mumbai avec le but de « se faire un nom » dans l’industrie du cinéma. En 1959, il réalise son premier fi lm, « Dhool Ka Phool » ( Mala Sinha, Rajendra Kumar, Ashok Kumar). Avec « Dharamputra » , « Waqt » ou encore « Ittefaq » , il assoit sa réputation en tant que réalisateur de premier plan.
Avec la mort de ce grand homme, c’est tout un chapitre du cinéma indien qui se clôt.

Stphanie TECHER