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Relation bilatérale sur l’économie bleue
Arvin Boolell mise sur la durabilité de la pêche du thon
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Relation bilatérale sur l’économie bleue
Arvin Boolell mise sur la durabilité de la pêche du thon

Arvin Boolell (à g.) a rencontré une délégation de l’UE dirigée par son ambassadeur à Maurice, Oskar Benedikt (à dr.).
La pêche du thon, abondant dans la zone économique exclusive (ZEE) de Maurice, doit être pratiquée de manière durable. Le ministre de l’Agroindustrie, Arvin Boolell, a mis l’accent sur une pêche durable de ce «produit de grande valeur» mercredi après-midi, à son bureau de Port-Louis, lors de sa rencontre avec une délégation de l’Union européenne (UE). Malgré l’abondance du thon dans la ZEE de Maurice, Arvin Boolell est allé plus loin en insistant sur la nécessité de préserver un stock vert de thon et d’éviter l’épuisement des stocks. À cet égard, il estime qu’une collaboration avec l’Indian Ocean Tuna Commission est essentielle. De plus, il a avancé que «l’exportation de thon vers l’Europe pourrait constituer l’épine dorsale de la relance économique dans ce secteur».
Le potentiel de l’économie bleue, a-t-il ajouté, est immense. À ce sujet, il a mis l’accent sur la stratégie du gouvernement consistant à considérer l’économie bleue dans un contexte plus large afin d’en exploiter pleinement le potentiel. Il a également souligné que tous les projets basés sur les océans devraient être éligibles au financement et a mis en avant la volonté de l’UE de fournir une assistance financière pour ces projets. Pour le ministre de l’Agroindustrie, il est également important d’exploiter le soutien des pays voisins concernant la mise en place d’un port de pêche qui devrait être doté d’une dimension régionale. Arvin Boolell est d’avis que l’économie bleue est étroitement liée à l’économie verte, tout en soulignant que la première est en passe de dynamiser l’économie du pays en favorisant une croissance simultanée dans d’autres secteurs.
Sur l’autonomisation de la communauté des pêcheurs, il a préconisé la mise en place de formations sur la sécurité maritime et la pêche en dehors du lagon. «Quant à la nouvelle génération de pêcheurs, elle devrait disposer des moyens nécessaires pour opérer dans le domaine de la pêche semi-industrielle», a-t-il dit.
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