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Conférence de presse du PTr
Arvin Boolell: «Tania Diolle n’aura pas de ticket aux prochaines élections et...»
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Conférence de presse du PTr
Arvin Boolell: «Tania Diolle n’aura pas de ticket aux prochaines élections et...»
Quatre députés du Parti travailliste (PTr) étaient en conférence de presse hier. Ils ont abordé, entre autres thèmes, la situation politique, le re-enregistrement des cartes Sim ou encore la nouvelle carte d’identité, les inondations à Port-Louis et l’éducation.
Le chef de file des rouges au Parlement, Arvin Boolell, a débuté par des commentaires sur le MSM qui selon lui est en chute libre et en «fin de la fin» avec une pagaille au sein du parti de Pravind Jugnauth et ses alliés. Il a pris comme exemple, la circonscription n° 18 où le MSM et Kavy Ramano seraient en guerre avec le parti d’Alan Ganoo. Selon Arvin Boolell, «le MSM le dit à qui veut l’entendre que Tania Diolle n’aura pas de ticket aux prochaines élections et si Alan Ganoo persiste, il devra aussi partir». Le député rouge a aussi fait mention de réunions qui se font séparément entre le parti orange et celui de Ganoo.
Sur le réenregistrement des cartes Sim, Arvin Boolell se demande pourquoi cela doit se faire avant le 1er mai et parle d’un moyen de pouvoir reconnaître les personnes qui seront présentes au meeting de l’alliance de l’opposition pour une éventuelle campagne de harcèlement. D’ajouter par la suite que tout laisse présager que les élections générales pourraient se tenir avant fin octobre car plusieurs instructions ont été données en ce sens concernant la finalisation de plusieurs projets.
Osman Mahomed a, lui, parlé des inondations à Port-Louis en fustigeant la délocalisation de la capitale vers le centre de l’île qui est pour lui, un moyen au gouvernement de dévier l’attention du vrai problème en annonçant des projets qui feront sensation. Il a listé des endroits vulnérables de Port-Louis et parle de rencontres qui se multiplient avec des professionnels du secteur en vue de trouver des solutions. Parmi non pas de drains additionnels mais d’approfondir ceux déjà existants.
Mahend Gungapersad, de son côté, s’est attaqué au dossier éducation en dévoilant deux mesures de l’alliance de l’opposition une fois au pouvoir. Premièrement la promotion des élèves qui obtiendront leurs quatre crédits à leur deuxième tentative au School Certificate en grade 12 (ex-Lower 6). Mais aussi de reprendre les professionnels diplômés qui ne peuvent exercer actuellement uniquement à cause du nouveau critère imposé par la ministre de l’Education (le PGCE). Il a aussi au passage fustigé le conflit malsain entre le directeur de la PSEA et les collèges privés et le manque de communication avec les principaux intéressés du secteur et la ministre Leela Devi Dookun-Luchoomun.
Fabrice David, pour sa part, s’est intéressé à la nouvelle carte d’identité qui selon lui est encore une fois relié aux prochaines élections générales. De rappeler que ce projet nécessitant un investissement à hauteur de Rs 374 millions et n’étant pas passé par le Parlement mais par une regulation, a deux aspects très importants à ne pas négliger. A savoir que le National Identity Card Act a été amendé l’année dernière pour que la nouvelle carte ait aussi un côté virtuel (qui sera téléchargeable via smartphone) et que la National Identity Card Unit tombe directement sous le PMO. Avec 200 000 cartes qui devront être délivrées, estime Fabrice David, cela touche potentiellement 20 % des électeurs. «Et pour détourner une élection, il est question de n’avoir que de 20 % des électeurs. Ce qui représente environ 50 000 personnes. Le même nombre de travailleurs étrangers présents dans le pays. Étrange...»
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