Pendant la présentation des candidats de l’Alliance du changement, hier, les leaders des partis ont échangé quelques blagues alors que les candidats se faisaient photographier circonscription après circonscription. Entre les plaisanteries, il y a eu quelques informations et piques sur l’Alliance du changement. «Nou prezantasion boukou pli zoli ki bann-la. Dan Sun Trust sipaki ti fer sa», a dit Navin Ramgoolam alors que les trois candidats de la circonscription no 8 (Quartier-Militaire–Moka) étaient présentés. Dans la foulée, il a aussi fait remarquer qu’il y avait plus de journalistes présents. «Ena sis mikro. Zot trakase panga Ramgoolam sanz lide», a-t-il lancé à ses alliés en riant. Parlant de Govinden Venkatasami, il a dit qu’il y a peu, il n’était pas connu, mais que c’était un «fighter».

Les conversations entre les leaders ont commencé dès le début. Lorsque Navin Ramgoolam a demandé à Paul Bérenger pourquoi il riait, ce dernier a répondu qu’il imaginait des personnes privées de ticket protestant avec des pancartes. «Mo ti gagn sa en 2019. Mo ti fer sa dan mo lakaz. Ti fer erer fer renion-la laba», a-t-il confié. Par la suite, pendant la présentation des candidats de la circonscription no 15 (La Caverne –Phoenix), Richard Duval a demandé s’il y avait déjà eu des candidats qui ne s’étaient pas présentés. Non, ont répondu Paul Bérenger et Navin Ramgoolam. «Me inn deza arive enn kandida vini, monn fou deor», a dit ce dernier. Les «figir serye» ont aussi été très commentées. Pendant la présentation des candidats de Grand-Baie–Poudre-d’Or (no 6), Paul Bérenger a parlé de la «figir serye» de l’un des candidats. Par la suite, il a fait ressortir que «enn figir serye ar sa Ritish-la» pendant le défilé des candidats de la circonscription no 12 (Mahébourg–Plaine-Magnien). Navin Ramgoolam lui a répondu que «toultan li serye mem li». Il a aussi été question de cravates, surtout celles qui étaient de travers. «Boug-la pe aziste tou kravat. Zis ar mwa li pann gagn problem», a dit Navin Ramgoolam, alors que, juste avant, Paul Bérenger, trouvant qu’il s’approchait des candidats à chaque fois, s’était demandé si «li pe fer diskour boug-la».