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Guillaume Bertolino, journaliste à Nice-Matin : «Cela ressemblait à une scène de guerre»
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Guillaume Bertolino, journaliste à Nice-Matin : «Cela ressemblait à une scène de guerre»
Il faisait beau à Nice ce jeudi. Et pourtant, ce qui devait être une soirée tranquille a subitement tourné au drame. Guillaume Bertolino, journaliste de Nice-Matin, qui vient de rentrer chez lui, enfourche à nouveau son scooter et se rend en centreville. Le drame vient tout juste de se produire. Encore sous le choc, il nous raconte les événements. «Je n’ai pas travaillé. J’étais avec ma femme et mon fils à la Promenade des Anglais.
Nous avons assisté aux feux d’artifice. Je suis rentré l’esprit tranquille, relate Guillaume Bertolino. Et arrivé à la maison, je reçois les premiers coups de fil et les premiers SMS.» C’est l’effroi. La scène est impensable, dit le journaliste de Nice-Matin. «Sur presque deux kilomètres, il y a des corps partout. Déchiquetés, écrasés, brisés. Et les survivants, eux, sont hagards. Ils ne savent pas ce qui vient de se produire.»
Lors de l’attaque, poursuit Guillaume Bertolino, alors que certains vomissaient, la scène étant «insoutenable», d’autres hurlaient de douleur près du cadavre de leur proche. «J’en ai jamais côtoyé, mais j’ai l’impression que ça ressemblait à une scène de guerre», lâche-t-il. Et d’expliquer qu’il devait y avoir au moins 30 000 personnes réparties sur la Promenade des Anglais.
«C’est effectivement un des rendez-vous de l’été. Il y a beaucoup de monde sur un vaste périmètre», fait valoir le journaliste. La liste des 84 victimes a-t-elle été établie ? À hier soir, Guillaume Bertolino affirmait qu’aucune liste complète n’avait encore été communiquée.
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