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Avant la cérémonie d'ouverture des JO-2024, «énorme poussée d'adrénaline» pour les spectateurs
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Avant la cérémonie d'ouverture des JO-2024, «énorme poussée d'adrénaline» pour les spectateurs
Après les mois d'attente, la frustrante queue du passage des contrôles, l'excitation des ultimes minutes, enfin: sur les quais de Seine à Paris, des centaines de milliers de spectateurs attendent le cœur palpitant le début de la cérémonie d'ouverture des JO-2024.
«Welcome !» saluent les bénévoles sitôt que le public a franchi les portes des quais bas au pied du Louvre, rive droite, et se presse d'investir l'espace.
Certains vont se restaurer aux buvettes et foodtrucks installés là. En attendant le début, la mascotte phryge est l'indéniable star des tribunes, avec laquelle chacun veut son selfie.
À partir de 19H30, quelque 320.000 spectateurs assisteront au monumental défilé de 85 bateaux aux couleurs de leur délégation descendant la Seine sur six kilomètres, un show hors norme diffusé à des centaines de millions de téléspectateurs dans le monde entier.
Sur les tribunes payantes disposées le long du fleuve, une première surprise - mais pas la dernière de la soirée - attend les spectateurs: sur les places sont disposés des petits drapeaux du monde entier, à agiter dans les air au passage des bateaux.
À l'image des JO, l'ambiance sur les quais bas, aux places onéreuses, est très internationale avec des spectateurs venus du monde entier. Des maillots "USA" cohabitent avec des t-shirts de l'équipe de France ou des drapeaux chinois.
Touriste canadienne de 76 ans, Carol Saunders est venue solo de Grande-Bretagne pour assister à la cérémonie depuis une tribune située au milieu du parcours.
«Assister à une cérémonie d'ouverture des Jeux était dans ma bucket list,» dit-elle joyeusement en tenant son parapluie aux couleurs du Canada, «ça va être incroyable, Paris est magnifique et j'ai entendu dire que Céline Dion chantera peut-être, ce serait la cerise sur le gâteau».
Un couple de touristes de Mexico, qui s'est rencontré il y a dix ans à Paris, a obtenu deux places au premier rang dans la tribune du Pont du Carrousel. «Je ressens une énorme poussée d'adrénaline. C'est très excitant», témoigne Selene Martinez.
- «On va pleurer» -
Maximiliano et Dylan, deux Parisiens de 29 ans, ont cassé leur tirelire pour acquérir des tickets à 1.600 euros l'unité au port des Invalides.
«On est grave excités. On s'attend à un show grandiose avec plein d'émotions. On est deux hypersensibles et on va sans doute pleurer», confie le premier, un Franco-Colombien travaillant dans la finance.
Sur les quais hauts du fleuve, où les places étaient gratuites mais distribuées par des collectivités ou associations, les spectateurs découvrent que le prix à payer est une visibilité réduite.
Se dressant debout sur un banc non loin du pont de l'Alma, Nicolas Lévy essaye d'avoir le meilleur point de vue possible malgré le bateau-mouche amarré au quai en contrebas. «C'est top mais on est déçu d'avoir ce gros bateau devant nous», regrette-t-il.
À ses côtés, jumelles autour du cou, son ami Thibault est venu de Grenoble uniquement pour la cérémonie et espère «pouvoir voir de loin, sinon ça sera sur l'écran géant» installé à quelques mètres. «On a quand même réussi à avoir vue sur la tour Eiffel», se félicite-t-il.
«On est aux anges, c'est incroyable. On espère que tout va bien se passer», appelle de ses vœux Morgane Leite, 23 ans, installée avec son copain à proximité de l'hôtel de ville.
Face aux premières gouttes d'une soirée annoncée pluvieuse, parapluies et imperméables commencent à faire leur apparition dans la foule...
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