Il est difficile de passer à côté de l’oeuvre d’Antoni Gaudí à Barcelone. Son oeuvre se fond dans un ballet de couleurs et de formes indissociables de l’âme de la ville.

Le premier arrêt sur ce voyage est sans doute la basilique Sagrada Família, un chef-d’œuvre dont la construction a débuté en 1882 et qui est toujours un chantier titanesque. Avec ses tours élancées et ses façades richement décorées, la basilique continue de s’élever, fidèle à la vision de Gaudí, même un siècle après sa mort. Puis, il y a le Parc Güell, un espace public fantastique où l’architecture et la nature se mêlent harmonieusement. Les bancs en mosaïque, le dragon multicolore et les colonnades sinueuses ne sont que quelques-unes des caractéristiques de l’oeuvre de Gaudí. Moins connu, mais toujours dans la ville : le labyrinthe d’Horta, bouffée d’air et joyau de verdure et de mystère, un lieu où l’histoire et la nature se rencontrent. Ce jardin est le plus ancien de son genre dans la ville. Au centre de ce parc se trouve le labyrinthe lui-même, conçu au 18 e siècle. Avec ses haies soigneusement taillées, le dédale invite les visiteurs à se perdre dans ses chemins sinueux, évoquant des histoires de mythologie et de romance. Mais le labyrinthe d’Horta est bien plus qu’un simple jeu. Il est entouré de jardins néoclassiques et romantiques. Ces jardins racontent une histoire de l’évolution des goûts et des styles en matière d’aménagement paysager à travers les siècles.