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Eleanor
Belle-Mare et la région de l’est les plus touchés
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Eleanor
Belle-Mare et la région de l’est les plus touchés
Hier jeudi 22 février, le cyclone Eleanor est passé à son point le plus proche de Maurice dans l’est de l’île, plus précisément sur la région de Belle-Mare. Alors que la station météorologique de Vacoas avait émis un avertissement de cyclone de classe 3 justement pour prévenir du danger, quelques téméraires ou curieux ont voulu se mesurer au cyclone qui faisait des caprices quant à sa trajectoire. Malgré les consignes de la météo, certains étaient de sortie.
10 h 30, Belle-Mare. Le temps est couvert et des feuilles jonchent le sol. La rue principale est déserte et seules des voitures de police circulent. Les policiers effectuent des patrouilles régulières car c’est dans la région de Belle-Mare qu’Eleanor a prévu de passer à son point le plus rapproché de Maurice. Le National Emergency Operations Command a activé le niveau trois car le danger guette. Eleanor viendra en compagnie de grosses masses de nuages et beaucoup de pluie.
Les commerces sont fermés mais une boutique opère quand même près de la plage. Voulant rester discret, le gérant ne veut pas parler face caméra car il est conscient qu’il ne faut pas opérer par temps de cyclone. «Si mo pa ouver laboutik ena dimounn pa pou gagn manzé. Dimounn nepli ena letan aster apré arivé ou al remark dernyé ler ou pena enn zafer inportan. Zot kapav vinn pran li isi san pran risk», nous explique Soobiraj qui, depuis avant-hier, a vu défiler plusieurs personnes pour l’achat de grains secs, bougies et bouteilles d’eau. En effet, après le passage d’un cyclone, il est conseillé de faire bouillir l’eau du robinet avant consommation.
Sur la plage de Belle-Mare, juste après l’hôtel Ambre, une scène insolite attire notre attention. Des vagues de six à huit mètres déferlent dans le lagon mais un inconscient, visiblement en vacances, en voulait pour son argent. Bravant les grosses vagues, un homme en kayak s’ébat dans la mer agitée de Belle-Mare avant d’être renversé par les vagues. Impossible de s’approcher de lui car ce dernier loge dans un hôtel.
À Camp-Ithier, ce sont les pompiers qui assurent. En patrouille, ces derniers ont eu fort à faire pour déblayer la route après la chute d’un grand arbre vieux de plus de dix ans. L’arbre n’a pas pu résister aux vents et il est tombé, obstruant complètement la route principale. Les pompiers, munis d’une tronçonneuse, ont pu, après plus d’une heure, dégager la route.
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