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Ligue des champions
Bellingham offre la victoire au Real Madrid contre l'Union Berlin
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Bellingham offre la victoire au Real Madrid contre l'Union Berlin

Le joueur du Real Madrid Jude Bellingham (au centre) après avoir inscrit le but de son équipe contre le club de l'Union Berlin en Ligue des champions au stade Santiago Bernabeu à Madrid le 20 septembre 2023.
Encore et toujours, Bellingham ! Le prodige anglais a délivré le Real Madrid à la 94ᵉ minute mercredi contre les néophytes de l'Union Berlin (1-0) lors de la première journée de Ligue des champions, mercredi 21 septembre au Santiago-Bernabeu.
Les Merengue prennent ainsi la tête du groupe C, en attendant la rencontre entre Braga et Naples en soirée.
Recruté pour 103 millions d'euros à Dortmund cet été et déjà auteur de cinq buts en cinq matchs de championnat, l'international anglais a surgi dans le temps additionnel (90ᵉ+4) pour pousser le ballon dans le but adverse à la suite d'une énième frappe contrée par la défense berlinoise, héroïque jusqu'ici.
«Ce n'était pas mon plus beau but», a reconnu Bellingham après le match au micro de Movistar+. Un constat partagé par l'entraîneur de l'Union Berlin Urs Fischer. «Le but était facile à mettre. Il y a eu un effet ping-pong et c'est retombé sur Bellingham. Il a eu de la chance que le ballon lui revienne dans les pieds.»
De la chance, les hommes de Carlo Ancelotti en ont eu besoin pour réussir à faire tomber le mur de Berlin. Car avant que la délivrance ne vienne encore de Jude Bellingham, à qui tout sourit en ce début de saison, ils ont buté pendant toute la rencontre sur une défense allemande compacte emmenée par l'ancienne légende de la Juventus Leonardo Bonucci.
Acculé dans sa moitié de terrain l'Union a longtemps cru à l'exploit grâce à son gardien danois Frederik Ronnow, qui a écoeuré les attaquants madrilènes avec 8 parades décisives.
«Il ne manquait qu'une minute pour empocher un point, je suis donc déçu. D'un autre côté je suis fier du résultat de mon équipe», a affirmé le coach suisse Urs Fischer en conférence de presse.
Ecart abyssal
Au coup d'envoi, il était pourtant difficile d'imaginer un plus grand écart que celui entre le Real Madrid, qui détient le record de sacres en Ligue des champions avec 14 titres, et l'Union Berlin, ancien club de l'Allemagne de l'Est et novice dans la compétition reine du foot européen.
Encore en D2 allemande il y a quatre ans, les Berlinois ont gravi les échelons du football européen pour se présenter sur la pelouse du Bernabeu mercredi avec la volonté de créer la surprise. Gonflés à bloc par leur supporters, venus en nombre dans la capitale espagnole, les Allemands se sont même procuré la première occasion du match.
Dès la deuxième minute, Antonio Rudiger a dû s’interposer devant Behrens pour contrer sa reprise. Puis, plus rien, ou presque, côté allemand, qui se sont contentés de repousser les assauts madrilènes.
Mais quand ils ne butaient pas sur un pied ou une cuisse berlinoise, les Merengue ont manqué de justesse dans le dernier geste, à l'image de Joselu de la tête (3ᵉ, 6ᵉ, 24ᵉ).
Les joueurs de l'Union ont fait le dos rond en espérant que l’orage passe et sont rentrés aux vestiaires en tenant tête au Real, sous les acclamations de leurs supporters.
Ils ont résisté toute la deuxième mi-temps, malgré la domination outrageuse des Espagnols, repoussant les tentatives de Joselu, encore maladroit (55ᵉ, 66ᵉ, 78ᵉ), de Rodrygo (51ᵉ, 54ᵉ, 86ᵉ) et de Modric (69ᵉ).
Les Madrilènes ont touché deux fois les montants, avant que Bellingham, bien placé dans la surface, fasse imploser son nouveau jardin avec son sixième but de la saison, le premier en C1, offrant les trois points à son équipe.
«Le fait de marquer à la dernière minute illustre l'esprit de ce maillot: ne pas baisser les bras», a salué Carlo Ancelotti devant la presse, notant que sa pépite britannique avait «d'énormes qualités» mais aussi «de la chance».
«Normalement je suis un garçon timide, mais je me suis adapté plus vite que ce que je pensais», a avoué l'international anglais de 20 ans sur Movistar+, espérant que «cette série se poursuive».
Déjà adopté par ses supporters, qui ont accompagné sa sortie en chantant «Hey Jude» des Beatles, Bellingham continue de porter le Real sur ses épaules, et veut désormais marquer de son empreinte le derby madrilène de dimanche face à l'Atlético Madrid.
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