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Pénurie de sandales

4 août 2014, 10:47

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Les mauvaises langues et journalistes (un pléonasme !) auront encore une fois tout mal compris. Bérenger n’a jamais dit «pena scandal». Il a dit «pena sandals ?», parce qu’il était en train de se faire attaquer par des moustiques durant sa conférence de presse. C’est sûrement ce qu’il va nous ressortir quand il sera fatigué des koz koze avec son bon ami Navin et que l’alliance sera off. Parce que la chemistry avec Ramgoolam est tellement forte ces derniers temps, que celui-ci risque de lui transmettre son truc, aussi contagieux et mortel pour la liberté d’expression qu’Ebola : sa technique bien particulière consistant à laisser deviner l’interprétation de ses béquilles, pardon, de ses propos, pour après clamer que ce n’était pas ce qu’il voulait dire.

 

Dans le cas de Bérenger, lorsqu’il sera de nouveau emmerdé avec Ramgoolam, il faudra déduire de ses propos qu’il y a dans le pays une pénurie de sandales. Qu’il n’a jamais parlé d’absence de scandales.

 

Qu’il avait bien en tête le fait qu’il n’y ait qu’un soumissionnaire pour le métro léger, que Sarita Boolell ait été évincée du Pharmacy Board, qu’il y a une mauva ise gestion des médicaments dans les hôpitaux, que les Woochit et Nundlall s’approprient le domaine public, que les courses et Seeruttun se partagent le paddock de l’indécence...

 

Mais ça, c’est pour après. Bérenger, en ce moment, préfère le parfum des sandales portées sans chaussettes à celui des scandales.